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BIRMANIE – JUSTICE : Aung San Suu Kyi, jugée à partir du 1er octobre

Journaliste : Rédaction
La source : Gavroche
Date de publication : 20/09/2021
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Le procès de la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi, accusée de corruption, devrait commencer le 1er octobre, a déclaré vendredi un membre de son équipe juridique. Le procès se tiendra un vendredi sur deux au Tribunal spécial de la capitale Naypyitaw. Les avocats de Suu Kyi et les procureurs de la ville de Mandalay, dans le centre du pays, où les accusations ont été portées à l’origine, ont présenté leurs arguments devant le tribunal.

 

Aung San Suu Kyi, dont le gouvernement élu a été renversé par l’armée en février, est actuellement jugée pour d’autres chefs d’accusation par un tribunal spécial. Dans le cadre du procès en cours, elle est accusée de sédition, de deux chefs d’accusation de non-respect des restrictions liées à la pandémie de COVID-19, d’importation illégale de talkies-walkies destinés à ses gardes du corps et d’utilisation sans licence des radios.

 

Elle doit également être jugée pour violation de la loi sur les secrets officiels dans une affaire qui a été transférée en début de semaine à Naypyitaw.

 

Les partisans de Suu Kyi ainsi que des analystes indépendants affirment que toutes les accusations portées contre elle sont motivées par des considérations politiques et visent à la discréditer et à légitimer la prise de pouvoir par les militaires tout en l’empêchant de revenir en politique. Ses avocats nient tout acte répréhensible.

 

La prise du pouvoir par l’armée s’est heurtée à une résistance populaire massive, qui se poursuit malgré les mesures sévères prises par les forces de sécurité pour l’étouffer.

 

Suu Kyi, âgée de 76 ans, a été inculpée dans cinq affaires relevant de la loi anticorruption, quatre par la Haute Cour de la région de Mandalay, qui seront désormais jugées à Naypyitaw, et une par la Haute Cour de la région de Rangoun.

 

Dollars et lingots d’or

 

Le 10 juin, les médias officiels ont rapporté que la Commission anticorruption de l’État avait découvert que Suu Kyi avait accepté des pots-de-vin et abusé de son autorité pour obtenir des conditions avantageuses dans des transactions immobilières. Les avocats de Suu Kyi avaient déjà nié ces allégations lorsqu’elles avaient été formulées pour la première fois en mars.

 

Selon les médias d’État, dont le journal Global New Light of Myanmar, l’organe de lutte contre la corruption a également découvert que Suu Kyi avait illégalement accepté 600 000 dollars et sept lingots d’or de l’ancien ministre en chef de la région de Rangoun, un allié politique.

 

Remerciements à Michel Prévot

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