Les pertes de production de riz causées par les sécheresses ont été estimées à 100 millions de dollars dans le Royaume, selon un rapport du ministère de l’environnement.
Le quatrième rapport sur l’état de l’environnement et la couverture forestière du Cambodge 2018, publié le 23 septembre, indique que les sécheresses de 2015 à 2019 au Cambodge ont affecté plus d’un million d’hectares de rizières de saison des pluies, dont 201 490 hectares ont été complètement endommagés.
Les champs de glace de saison des pluies endommagés par la sécheresse au cours de ces cinq années avaient affecté un total de 624 262 tonnes de production de riz, d’une valeur estimée à 100 millions de dollars, peut-on lire dans le rapport.
Retour à la sécheresse de 2015
Selon le rapport, la sécheresse qui a sévi au Cambodge en 2015 a endommagé 41 469 hectares de rizières, entraînant une perte de 21 millions de dollars. En 2016, elle a endommagé 6 751 hectares de rizières, entraînant une perte économique de 8,5 millions de dollars.
En 2017, la sécheresse a endommagé 13 306 hectares de rizières, entraînant une perte économique de 6,7 millions de dollars, tandis que 58 490 hectares ont été endommagés en 2018, entraînant une perte économique de 30 millions de dollars. En 2019, la sécheresse au Cambodge a endommagé 71 474 hectares de rizières, entraînant une perte économique de 37 millions de dollars.
La sécheresse est considérée comme la plus grave catastrophe liée au climat, affectant jusqu’à 83 % du total des dommages et pertes agricoles, selon un rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en 2018.
Un ministère aux aguets
Le ministre de l’Agriculture, Veng Sakhon, a récemment exposé les grandes lignes d’une étude sur la gestion de l’eau et des sols à l’aide de techniques agricoles respectueuses du climat, qui peuvent aider les agriculteurs à s’adapter au changement climatique et à augmenter leurs rendements en riz dans le même temps.
Le département général de l’agriculture mène actuellement une étude sur les méthodes de gestion de l’eau et des terres respectueuses du climat, avait-il ajouté.
Le département a lancé une étude sur les techniques agricoles intelligentes et respectueuses du climat en matière de gestion de l’eau et des terres, en appliquant la technique AWD (Alternate Wetting and Drying) sur le riz dans les zones vulnérables.
Remerciements à Jean Michel Gallet
