Home Accueil BIRMANIE – POLITIQUE : La junte birmane révoque la citoyenneté de personnalités du « gouvernement parallèle »

BIRMANIE – POLITIQUE : La junte birmane révoque la citoyenneté de personnalités du « gouvernement parallèle »

Journaliste : Rédaction Date de publication : 05/03/2022
0

NUG Birmanie

 

La junte accuse le porte-parole et les principaux ministres d’avoir commis des actes qui “nuisent aux intérêts de la Birmanie”.

 

La junte militaire de Birmanie a révoqué le 5 mars la citoyenneté de plusieurs membres du gouvernement d’opposition (National Unity Government) dominé par l’administration renversée d’Aung San Suu Kyi.

 

Les législateurs évincés ont formé le gouvernement d’unité nationale quelques semaines après la prise de pouvoir par les militaires en février de l’année dernière, et ont juré de renverser le coup d’État.

 

Le NUG a depuis été déclaré organisation “terroriste” par la junte.

 

Parmi les personnes déchues de leur nationalité figurent le porte-parole Dr Sasa – qui se fait appeler par un seul nom -, le ministre des affaires étrangères Zin Mar Aung, le ministre de l’intérieur Lwin Ko Latt et le ministre des droits de l’homme Aung Myo Min.

 

Le groupe avait “violé les lois en vigueur dans l’État et … commis des actes susceptibles de nuire aux intérêts de la Birmanie”, selon un avis de la junte publié dans le journal d’État Global New Light of Myanmar.

 

L’écrivain Ei Pencilo et les militants de premier plan Min Ko Naing et Ei Thinzar Maung ont également été déchus de leur nationalité.

 

“Les auteurs d’actes similaires seront identifiés et poursuivis”, ajoute l’avis de l’armée.

 

Le NUG ne détient aucun territoire et n’a été reconnu par aucun gouvernement étranger. Nombre de ses membres se cachent ou sont en exil.

 

Aung San Suu Kyi, nommée à la tête du gouvernement fantôme, est détenue depuis le coup d’État et doit faire face à une série de chefs d’accusation qui pourraient lui valoir une peine de prison de plus de 150 ans.

 

La Birmanie est en pleine tourmente depuis le coup d’État et la répression militaire de la dissidence qui a suivi et qui, selon un groupe de surveillance local, a tué plus de 1 600 personnes.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Les plus lus