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BANGKOK – SOCIÉTÉ : Le télétravail, solution contre la pollution !

Journaliste : Rédaction Date de publication : 01/02/2023
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pollution Bangkok

 

Il a été conseillé aux habitants de Bangkok de travailler à domicile et de porter des masques en raison de la pollution atmosphérique qui a atteint des niveaux insalubres ces derniers jours.

 

Les responsables ont exhorté la population à utiliser les transports publics plutôt que les voitures privées pour se rendre au travail, et ont déclaré que les autorités chercheraient à réduire les sources de pollution telles que les feux en plein air et les activités de construction. Des masques seront distribués aux personnes vulnérables, ont indiqué les autorités de Bangkok.

 

Le gouverneur de Bangkok, Chadchart Sittipunt, a déclaré que la pollution devrait augmenter cette semaine mais qu’il n’était pas nécessaire de fermer les écoles. “Je voudrais demander aux différentes institutions de se préparer en vérifiant le niveau de pollution avant de planifier un voyage.

 

Si la situation s’aggravait, des limitations de transport seraient envisagées.

 

Les brûlages agricoles et les feux de forêt sont une cause majeure de pollution atmosphérique en Thaïlande entre décembre et avril, en particulier dans le nord-ouest. La pollution due à ces incendies affecte également Bangkok, qui lutte déjà contre la mauvaise qualité de l’air en raison de ses usines, de ses constructions et de sa circulation.

 

Jeudi 26 au matin, les niveaux de PM2,5 ont atteint 63,2µg/m³ (microgrammes par mètre cube), selon l’entreprise suisse IQAir spécialisée dans la qualité de l’air, soit bien plus que la recommandation annuelle de l’OMS en matière de qualité de l’air, qui est de 5µg/m³. Les régions de Samut Songkhram, au sud-ouest de Bangkok, et de Lampang, dans le nord, sont les plus mal classées en Thaïlande.

 

Le nombre de patients souffrant de problèmes de santé liés à la pollution a plus que doublé cette semaine, passant à près de 213 000, contre environ 96 000 la semaine dernière, selon l’Opas. La plupart souffraient de problèmes des voies respiratoires ainsi que de symptômes tels que des dermatites ou des inflammations oculaires.

 

M. Chadchart a déclaré que la situation serait suivie de près tout au long du mois de février et qu’elle devrait s’améliorer en mars.

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