Les associations thaïlandaises de parents d’élèves se mobilisent contre la décision de la municipalité de Bangkok de suspendre les cours mercredi 22 janvier dans plus de 400 écoles de la capitale en raison des pics de pollution. Pour ces associations, cette décision traduit avant tout l’impuissance de l’administration face à la détérioration de la situation. Le fait que les mêmes mesures aient été prises en janvier 2019 confirme que depuis lors, rien de concret n’a été fait pour empêcher qu’un tel scénario se réédite.

La suspension des cours dans plus de 437 écoles mercredi 22 janvier par la municipalité de Bangkok engendre un vif débat au sein des associations de parents d’élèves. La question se pose aussi de savoir pourquoi les municipalités de la région autour de la capitale thaïlandaise n’ont pas pris de mesures similaires.

Le ministère de l’éducation a convoqué en urgence les responsables de l’éducation dans les trois provinces de l’Eastern Economic Corridor: Chachoengsao, Chonburi et Rayong pour discuter de la situation sur place.

Le porte-parole de la mairie de Bangkok, Pongsakorn Kwanmuang, a déclaré que les mesures faisaient partie du plan en quatre points de la BMA pour faire face à l’aggravation de la pollution atmosphérique à Bangkok.

Le lycée français international de Bangkok est lui resté ouvert mercredi, constatant que la pollution ne s’est pas aggravée par rapport à ces derniers jours.

Il a toutefois déclaré que les fonctionnaires des bureaux de district, qui doivent fournir des services au public, se présenteront au travail normalement, ajoutant que les horaires de travail échelonnés prendront fin lorsque la pollution aura diminué.

La fermeture des classes, affectant plus de 280 000 étudiants, réduira le nombre de voitures dans les rues de Bangkok et contribuera à atténuer le problème des PM2,5, a déclaré le porte-parole.

La mairie prévoit également de distribuer 450 000 masques gratuits aux habitants de Bangkok.