GAVROCHE HEBDO – ÉDITORIAL : 2026, année de la démocratie thaïlandaise et de la paix ?
Il est encore trop tôt pour formuler des vœux. Nous le ferons dans les prochaines semaines, après le 1er janvier. Mais pourtant, c’est maintenant qu’il faudrait le faire. 2026 sera en effet une année décisive en Thaïlande. De nouvelles élections législatives se tiendront, sans doute au début du mois de février. Et il faut espérer que le conflit frontalier avec le Cambodge trouvera un dénouement solide. 2026, année de la démocratie et de la paix ? C’est ce qui va se jouer dans les prochaines semaines.
La question est, au moment d’écrire ces lignes, de savoir ce que ces deux mots veulent dire. La démocratie exige que tous les partis soient sur la même ligne de départ. Elle suppose aussi que tous les candidats aient la liberté de se représenter. Or la tentation semble grande d’écarter, pour soupçons de lèse-majesté, un certain nombre d’élus sortants du Parti du peuple. Une épuration au sein du parti orange aura-t-elle lieu avant le scrutin ? Si tel était le cas, la donne politique serait problématique.
L’autre sujet, celui du conflit avec le Cambodge, est soumis à la même règle. Va-t-on vers un règlement négocié des différends entre les deux pays ? Ou vers une pause avant une reprise des combats ? Cette seconde option serait la pire. La paix ne serait alors pas au rendez-vous.
Paix et démocratie en 2026 en Thaïlande : ce ne sont pas encore nos vœux pour le royaume. Mais reconnaissons-le : cela y ressemble fort.
Bonne lecture !






















































