En Birmanie, la junte a annoncé mardi 22 avril la prolongation du cessez-le-feu jusqu’au 30 avril, quelques heures avant son expiration initialement prévue à minuit. Cette trêve, décrétée le 2 avril à la suite du puissant séisme du 28 mars, vise à permettre la poursuite des opérations humanitaires dans les zones sinistrées du centre du pays.

Le tremblement de terre, d’une magnitude de 7,7, a fait plus de 3 700 morts et laissé des dizaines de milliers de personnes sans abri. Selon les Nations unies, quelque 60 000 personnes vivent aujourd’hui dans des camps de fortune, tandis que deux millions de Birmans sont en situation de « besoin critique d’aide et de protection ».

Dans un communiqué diffusé par son service d’information, le régime militaire précise que cette prolongation, en vigueur du 23 au 30 avril, a pour objectif de « poursuivre les efforts de reconstruction et de réhabilitation » dans les zones touchées.

Cependant, les militaires ont assorti cette trêve de mises en garde : toute attaque contre les « routes de communication », les « postes des forces de sécurité », ou toute tentative d’« extension territoriale » de la part des groupes rebelles entraînera des « actions nécessaires » de leur part.

Les appels à respecter le cessez-le-feu se multiplient, tant de la part des organisations humanitaires que des puissances régionales, alors que le pays entre dans une quatrième semaine de crise humanitaire.

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