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FRANCE – POLITIQUE : Vue d’ailleurs, Rachida République

Date de publication : 02/12/2025
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Rachida Dati

 

Chaque semaine, notre ami Richard Werly, conseiller éditorial chez Gavroche, partage sa vision de la France sur le site d’actualités suisse Blick. Vous pouvez vous abonner à sa lettre d’information, Republick, ou la consulter en ligne.

 

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Je ne sais pas si vous avez lu le portrait que nous avons consacré, dans Blick, à Rachida Dati. Si ce n’est pas le cas, cliquez ici, car l’histoire qu’il raconte va bien au-delà de la lutte pour s’emparer du pouvoir à Paris. J’écris cela en terminant la lecture d’un livre que je recommande à tous ceux d’entre vous qui raffolent de « popole », ce surnom donné à la politique française version coulisses, règlements de comptes et balles perdues.

 

« Pierre Charron, le baron noir de la dissolution » (Ed. Nouveau Monde) raconte l’ascension, dans les couloirs du pouvoir, d’un drôle de bonhomme que j’ai croisé une seule fois sans le connaitre. Je me trouvais à l’Élysée, le 30 avril 2024, pour la remise de la Légion d’honneur, par Emmanuel Macron, à l’ancien sénateur André Gattolin. Sauf que ce dernier n’était, ce soir-là, pas le seul à être décoré. Il y avait aussi deux anciens ministres, un PDG, et un autre sénateur tout juste battu, mais très en cour : Pierre Charron. Un politique sorti tout droit des « Tontons flingueurs ». Un brutal dont le président français s’est entiché au point d’être convaincu par son idée de la dissolution. Un brutal, comme Rachida…

 

Brutale, oui, la candidate de droite à la mairie de Paris! Au point que tous la craignent. Un projet pour la capitale française ? Non. Rachida Dati, maire sortante du 7e arrondissement et ci-devant ministre de la Culture, ne parle que de vie quotidienne. Propreté. Sécurité. Autorité. Sa République est celle des trottoirs propres, des poubelles ramassées, des devantures des magasins de luxe protégées des SDF et autres vagabonds. Et que disent les sondeurs, face à son étalage de promesses? Qu’elle peut bel et bien remporter la partie aux municipales de mars 2026, malgré ses casseroles judiciaires, liées à des commissions reçues de lobbyistes lorsqu’elle siégeait au Parlement européen.

 

L’heure est un peu, en France, à la Rachida République. Pas d’états d’âme. Du spectacle (merci les vidéos Youtube) et des promesses d’efficacité pour remédier au naufrage de Paris. J’entends dire qu’à Lyon, Jean-Michel Aulas, l’ancien patron de l’OL, le club de foot, caracole en tête des enquêtes d’opinion sur une plate-forme similaire. Et il parait qu’à Marseille, le Rassemblement national pourrait déferler sur la Canebière.

 

La Rachida République est celle du ras-le-bol et du «la fin justifie les moyens». Difficile, avouez-le, de s’en étonner.

 

Bonne lecture, puisque Paris sera toujours Paris !

(Pour débattre : richard.werly@ringier.ch)

 

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3 Commentaires

  1. Le pouvoir, le pouvoir, pour le bien de tous, en toute abnégation et en chiffons Dior…
    Et l’on continuera à ramasser chaque année quelques dizaines de cadavres de miséreux, pardon SDF.

    • C’est peut être à cette tâche qu’elle s’est attelée en revêtant le costume (dior) des « petits hommes verts » de la mairie dont elle rêve tant… Dati et son test P.S.A. (Propreté; Sécurité. Autorité) c’est plutôt cocasse. Reconnaissons lui au moins une certaine perspicacité pour l’avenir de sa future équipe municipale. Elle aurait judicieusement déclaré le 4 février 2025 que « n’avoir dans une écurie que des étalons, ça peut mal se terminer ! Pour un meilleur équilibre, c’est pas mal d’avoir des percherons également. Et il y a aussi les juments ». Qui de Dati ou de Chikirou ? Un choix cornélien ! Aidez nous à Genève !

  2. Notre éditorialiste devra, sous peu, compléter ses chroniques. Et commenter les joutes entre la Dati et la Chikirou. À la place de cette dernière j’aurai préféré, moi aussi, la dame Mérieau qui, elle aussi coche presque toutes les cases et qui nous éviterait les « démocraties de façade ».

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