La Commission électorale de l’Union (UEC), contrôlée par le régime militaire, a annoncé mardi que 4 963 candidats issus de 57 partis politiques enregistrés participeront aux élections parlementaires prévues à partir du 28 décembre. Les dépôts de candidatures se sont déroulés entre le 8 et le 22 septembre, a précisé l’UEC.

Le scrutin, présenté par la junte comme une étape vers la stabilité, se tiendra sans la Ligue nationale pour la démocratie (NLD), le parti d’Aung San Suu Kyi, dissous en mars 2023 après son éviction du pouvoir lors du coup d’État militaire du 1er février 2021.

« Les élections sont un processus essentiel pour construire un pays stable et pacifique », a affirmé la commission dans un communiqué publié le 23 septembre, soulignant que ce scrutin devait permettre le fonctionnement des institutions législatives, judiciaires et exécutives.

Au total, 61 partis étaient enregistrés, mais quatre ont été dissous le 9 septembre pour non-conformité aux critères électoraux. Seules six formations présenteront des candidats à l’échelle nationale.

Le Parti de la solidarité et du développement de l’Union (USDP), soutien du régime militaire, a déposé le plus grand nombre de candidatures avec 1 018 prétendants. L’USDP a dirigé la Birmanie entre 2011 et 2016, avant d’être largement battu par la NLD lors des élections de 2015 et 2020.

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