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Les relations entre la Thaïlande et le Cambodge se rapprochent d’une normalisation grâce à un accord de paix en cours de finalisation. Lors d’une réunion quadripartite tenue le 17 octobre en Malaisie, réunissant les représentants des deux pays, la Malaisie — en sa qualité de présidente de l’ASEAN — et les États-Unis, les participants ont élaboré un projet de déclaration bilatérale. Ils prévoient de signer cet accord lors du prochain Sommet de l’ASEAN, qui se déroulera du 26 au 28 octobre à Kuala Lumpur, en présence du président américain Donald Trump.
Le ministre thaïlandais des Affaires étrangères, Sihasak Phuangketkeow, a confirmé que l’accord visait à rétablir des relations normales après plusieurs mois de tensions frontalières. Il a précisé que la libération des 18 soldats cambodgiens capturés ne serait envisagée qu’après la mise en œuvre effective des mesures convenues. Une position qui contraste légèrement avec celle de son homologue cambodgien, Prak Sokhonn, qui avait indiqué que la libération des prisonniers était une partie intégrante de l’accord global.
Quatre points clés pour la stabilité
Sihasak Phuangketkeow a qualifié les discussions de Kuala Lumpur de « sérieuses et constructives », soulignant qu’elles avaient permis des avancées sur quatre points essentiels pour le retour à la stabilité : le retrait des armes lourdes le long de la frontière, le déminage des zones contestées, la coopération dans la lutte contre la criminalité transnationale et la résolution des différends territoriaux encore en suspens.
Les deux pays ont convenu du retrait des troupes et du début des opérations de déminage, avec la tenue d’une réunion de la Commission conjointe des frontières (JBC) les 20 et 21 octobre pour finaliser les détails techniques et garantir la mise en œuvre complète de ces engagements.
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