Gavroche aime raconter la Thaïlande sous tous les angles. Il était dès lors logique que notre média se mêle, quelques jours et nuits durant, aux jeunes Français qui déferlent sur Phuket, avec une prédilection pour ses magasins de cannabis. Un reportage en trois volets à ne pas rater… et à diffuser !
Les récits de rixes et de violences impliquant des touristes français se retrouvent souvent sur les réseaux sociaux. Mais attention : les jeunes que nous avons rencontrés, attirés par le cannabis, jurent ne pas être de ceux qu’on qualifie de « fouteurs de merde ». Ils admettent que leurs compatriotes ont parfois tendance à élever le ton, surtout après quelques verres. Cependant, leur perception des Thaïlandais est unanimement positive : « adorables », « très accueillants », « très chaleureux ». Ils semblent avoir intégré l’existence de limites culturelles et légales à ne pas franchir. À plusieurs reprises, ils se sont vu rappeler à l’ordre par des locaux concernant leur consommation de cannabis en public. Ils reconnaissent avoir des « têtes à problèmes », une apparence parfois négligée ou un comportement un peu « borderline », mais insistent sur le fait qu’ils n’ont jamais causé de troubles majeurs.
Leur connaissance du cannabis est impressionnante, frôlant l’expertise. Ils dissertent avec aisance sur le rapport qualité-prix des différentes variétés, distinguant clairement les effets de la sativa (pour « planer ») et de l’indica (pour l’énergie). Leur vocabulaire est précis, presque technique, lorsqu’ils décrivent les arômes, les effets et les usages spécifiques de chaque type d’herbe. Ils savent quelle variété privilégier pour la relaxation ou pour des moments plus récréatifs. Cette passion commune est devenue un véritable sujet de conversation, un savoir qu’ils aiment partager et approfondir.
Leur désaffection pour Amsterdam, autrefois Mecque du tourisme cannabique, est notable. Pourquoi l’avoir quittée ? En raison des contrôles de plus en plus stricts, et d’une ambiance moins « relax » qu’auparavant. La Thaïlande, avec son climat ensoleillé constant, offre une alternative séduisante.
Ces « touristes du cannabis » insistent sur le fait qu’ils ne sont pas venus à Phuket pour créer des problèmes. Ils apprécient la liberté relative qu’offre l’île, la facilité d’accès à leur substance de prédilection et une certaine douceur de vivre. Reste à savoir si cette cohabitation entre une culture locale respectueuse des traditions et un tourisme axé sur la transgression des normes sera durable et exempte de tensions à long terme. L’avenir, assurément, nous apportera la réponse.
Retrouvez ici le premier et deuxième volets de notre reportage.
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M. Menget,
Tout à fait d’accord avec vous. Français généralement que sur papiers, j’en ai croisé des tonnes qui ne respectent rien, et je cite: « qui pissent sur la France ». On n’avait vraiment pas besoin de ces fumeurs qui,quoi qu’en dise les interviews de Gavroche, seraient de braves petits.
À vomir comme vous dites.
Vincent.
Bonjour
Vous avez eu l’honnêteté de vouloir par vous vérifier les allégations sur les jeunes français fumeur de cannabis en Thaïlande et vous avez constater qu’on ne peut faire des jugements généraux et à l’emporte-pièce sur eux.
Ils ne sont pas moins français que les français qui, pendant l’occupation, collaborait avec la France de Vichy.
De plus, je suppose que les autorités thaïlandaises et le peuple thaïlandais sont à même de mettre le holà si nécessaire : penser le contraire serait méprisant à leur égard.
Une distinction intéressante quoique « problématique » entre « autorités thaïlandaises » et « peuple thaïlandais » ! Qu »entendez vous par là ? Les deux sont à distinguer certes mais votre formulation peut suggérer qu’ils sont en concordance pourquoi pas en osmose mais suggère plutôt que les deux termes sont en opposition si ce n’est contradiction. Merci pour vos éclairages…
Pour ce qui est de votre allusion à la collaboration avec la « France de Vichy », on cherche à comprendre ce que vous entendez par France de Vichy aujourd’hui que vous comparez ou assimilez à celle d’antan. Vous ne semblez pas contester la qualité de Français aux individus « incriminés » et suspectés de ne pas l »être (contrairement à ceux qui opposent les « Français de papier » quelque soient leurs origines, encore que la formulation pourrait ne pas s’appliquer lorsque l’origine est belge ou américaine) et les « autres » alors que beaucoup d’entre-eux sont français au regard des lois françaises et non en raison d’une naturalisation). Bien au contraire, français sans contestation insistez vous, ils auraient pris le parti de la « France de Vichy » (celle de la Vème République ? Celle issue des dernières élections ?) et de la collaboration. De quelles autorité vichystes seraient-ils les collaborateurs. Les autorités françaises que vous qualifiez de « vichystes » collaboreraient avec quelle(s) puissance(s) extérieure(s), occupante(s) ou non. Merci pour votre réponse.
Ces tristes énergumènes ne sont français que par leurs papiers. Ils haïssent la France et ne s’y intégreront jamais malgré y être nés. Partout ou je les ai croisé en Thaïlande, ils génèrent le bazars, le non respect d’autrui, des lois et sont souvent violent quand ils sont en groupe bien évidemment. A vomir !