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FRANCE – POLITIQUE : Vue d’ailleurs, cette France qui aime les patrons (étrangers)

Date de publication : 20/05/2025
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Chaque semaine, notre ami Richard Werly, conseiller éditorial de la rédaction de Gavroche, partage sa vision de la France sur le site d’actualités helvétique Blick. Vous pouvez vous abonner ou consulter sa lettre d’information Republick.

 

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Emmanuel Macron a, en huit ans de présidence, accouché d’une France à deux visages.

 

Le premier, régulièrement confirmé par les prises de parole du Medef – le patronat – est celui des chefs d’entreprise malheureux. Ils n’en peuvent plus, disent-ils, d’être surtaxés et laminés par les batteries de normes ou d’obligations légales. Ils s’estiment floués par les politiques qui, après avoir abaissé la durée du travail à 35h hebdomadaires ou réformé les régimes de retraites, multiplient ensuite les niches et les dérogations, alourdissant encore plus le fardeau des ressources humaines.

 

Et ils ne comprennent pas pourquoi, dans ce pays d’entrepreneurs qui vit naitre Gustave Eiffel, Marcel Dassault, François Michelin, Gérard Pélisson et Paul Dubrule (co-fondateurs du groupe hôtelier Accor), Bernard Arnault ou Xavier Niel, leurs parcours ne suscitent pas plus de vocations alors qu’environ 70% des Français disent, au fil des sondages, « aimer l’entreprise ».

 

Le second visage du pays, pris sous l’angle économique, est celui du sommet « Choose France » dont le chef de l’État a fait son rendez-vous fétiche.

 

Lundi 19 mai, un nouveau chiffre supposé mirifique est tombé : 37 milliards d’euros d’investissements étrangers et plus de dix mille emplois promis, ce qui place le pays de la CGT et des grèves en pole position européenne. Place à la France « attractive », où les entrepreneurs internationaux sont « welcome », tout comme les chercheurs américains de haut niveau que Paris rêve de débaucher de la Silicon Valley…

 

Deux France ou bien une seule? A vrai dire, je vois plutôt les choses ainsi. Grattez sous l’épais vernis administratif de la République et l’inventivité, le goût de l’entreprise et du profit, mais aussi la productivité des Français ne tarderont pas à apparaitre.

 

Résultat : des patrons français, boucs émissaires, sans cesse pris à partie ou désignés comme responsables du malaise social. Et des patrons étrangers à qui on déroule chaque année le tapis rouge, en les citant en exemple et en leur offrant des conditions fiscales avantageuses. La France à deux visages n’en finit pas de payer cher ses contradictions.

 

Bonne lecture, avec les patrons aventuriers !

(Pour débattre : richard.werly@ringier.ch)

 

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