Empêcher le régime acculé de Hun Sen de s’engager dans une escalade dangereuse avec la Thaïlande
Un appel du chef de l’opposition cambodgienne en exil
Par Sam Rainsy
Les accords de paix de Paris : le seul bouclier légitime pour défendre l’intégrité territoriale du Cambodge.
Compte tenu des tensions croissantes entre le Cambodge et la Thaïlande, le Conseil national de sauvetage du Cambodge (CNRC) rappelle au public que l’arme la plus puissante dont dispose le Cambodge pour défendre son intégrité territoriale n’est pas militaire, mais juridique et diplomatique : les accords de paix de Paris de 1991 sur le Cambodge, qui restent en vigueur.
Ces accords, signés par 18 pays, dont les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, imposent à la communauté internationale l’obligation contraignante de garantir le respect de l’indépendance, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Cambodge.
Le CNRC demande donc la reprise immédiate de la Conférence internationale de Paris sur le Cambodge, comme le permet explicitement l’article 26 des accords, en adressant officiellement cette demande :
• au Secrétaire général des Nations unies,
• et aux deux coprésidents de la Conférence de 1991 : la France et l’Indonésie.
Si le régime autoritaire de Hun Sen refuse de recourir à cet instrument diplomatique pour protéger notre territoire national, c’est parce que les Accords de Paris exigent également du Cambodge qu’il respecte les droits de l’homme et les principes démocratiques, que ce régime continue de violer de manière flagrante.
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