Une chronique siamoise et sociétale de Patrick Chesneau
Finie la fumette insouciante. Rideau sur la bouffée récréative. Pour des centaines d’échoppes versées dans le négoce du cannabis, c’est la douche froide.
Et la cata économique. Les détaillants en marijuana risquent de fermer boutique en file indienne. On en dénombre plus de 10 000 au pays du sourire. Moins que les 7-Eleven. Mais la hausse était exponentielle jusqu’à ce coup d’arrêt, inopiné et plutôt brutal. Dû à un revirement de politique que peu s’expliquent.
Peu de statistiques fiables et actualisées, mais on estime que le secteur de la « weed » a généré 1 milliard de bahts depuis la fin des années COVID. Désormais, prime un constat désenchanté côté liquidités : l’industrie du joint fuit de partout.
Le point de vue officiel est que seul l’usage thérapeutique sera toléré. Sinon, pour les réfractaires à ces nouvelles restrictions, le scénario à venir oscille entre illégalité ou clandestinité. Ce qui revient au même.
Moralité d’une histoire qui a fait tousser bien des touristes en quête de paradis artificiels peuplés d’éléphants roses agglutinés au plafond : Les autorités thaïlandaises veulent que l’on fasse chanvre à part.
Patrick Chesneau
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Dommage ! Je crains que le regard de notre chroniqueur en soit profondément altéré… Finis les débordements de sourires qui le poursuivent à tous les coins de rue ? À moins que l’on invente le “sourire thérapeutique”…