Les 18 soldats cambodgiens actuellement détenus en Thaïlande devraient être libérés aux alentours du 12 novembre, sous réserve du respect de plusieurs conditions fixées par Bangkok, ont annoncé les autorités thaïlandaises.
Le ministre thaïlandais des Affaires étrangères, Sihasak Phuangketkeow, a précisé que la libération interviendra une fois que le Cambodge aura rempli les exigences posées par la Thaïlande, notamment le retrait des armes lourdes des zones frontalières, le déminage des terrains disputés, la fermeture des centres d’arnaques transfrontaliers, et la mise en place d’une gestion rigoureuse de la frontière.
Le ministre de la Défense, général Natthaphon Narkphanit, a souligné que les deux premières conditions – le retrait des armes lourdes et le déminage – demeurent prioritaires. Initialement prévue pour le 21 novembre, la première phase de ces opérations pourrait être avancée entre le 10 et le 12 novembre. Les prisonniers ne seront libérés qu’une fois la Thaïlande pleinement satisfaite des progrès réalisés.
Selon Bangkok, Phnom Penh collabore activement au déminage dans cinq zones désignées et à la création d’un centre d’opérations conjoint pour lutter contre les escroqueries en ligne. Des travaux de bornage provisoire sont également en cours dans les secteurs frontaliers disputés de Ban Nong Chan et Ban Nong Ya Kaeo, avant un règlement définitif sous l’égide de la Commission conjointe de délimitation des frontières (JBC).
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