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FRANCE – POLITIQUE : Vue d’ailleurs, Adieu Brigitte, Adieu « ta » France

Date de publication : 30/12/2025
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Brigitte Bardot

 

Chaque semaine, notre ami Richard Werly, conseiller éditorial chez Gavroche, partage sa vision de la France sur le site d’actualités suisse Blick. Vous pouvez vous abonner à sa lettre d’information, Republick, ou la consulter en ligne.

 

Voici son éditorial. La newsletter complète est disponible ici.

 

Regrets éternels. La France de Brigitte Bardot n’est plus. Combien sommes-nous, jeunes ou moins jeunes (ces derniers sans doute plus nombreux) à dire que l’héroïne de « Et dieu créa la femme » vécut dans un pays qui n’existe plus ? C’est la force des personnages mythiques, de ceux que la littérature, le cinéma, le théâtre ou la musique ont transformé en porte-voix de toute une nation, que de laisser derrière eux (ou elles) un torrent de cendres et de larmes. BB incarnait une France disparue et nourrissait, lorsqu’elle s’invitait encore dans le débat public, une avidité de nostalgie. Coïncidence d’ailleurs: le dernier numéro de 2025 de l’hebdomadaire Marianne demande de « nous rendre la France d’avant ». Sans préciser à qui s’adresse la requête de sa « une » : aux gouvernants, à l’État, aux Français eux-mêmes ?

 

Terminer 2025 sur une incantation nostalgique n’est, au fond, que très normal, vu de Paris où la déprime ambiante – politique, budgétaire, sécuritaire, diplomatique – est le refrain le plus partagé du moment. En route, donc, pour la France d’avant des « Trente glorieuses » ? Celle des bagnoles reines. Celle du machisme à tous les étages. Celle de la fantasmée classe moyenne industrielle. Ne croyez pas que j’élude la question avec ironie. Après tout, n’est-ce-pas, en version américaine, ce que propose Donald Trump avec son agenda MAGA ?

 

Avouez qu’il y a de quoi faire sourire. Le Premier ministre français Sébastien Lecornu est de plus en plus comparé à Georges Pompidou (en beaucoup moins intello). Macron et sa promesse de rupture numérique a abouti à nous rendre encore plus dépendants des Big Tech américaines. Pensez-vous que Trump a, un jour, regardé « Le Mépris » et entendu Melania lui dire « Et mes fesses ? Tu les trouves jolies, mes fesses ? »

 

Bonne lecture en Harley Davidson (évidemment) !

(Pour débattre : richard.werly@ringier.ch)

 

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