Le conflit en Birmanie a dominé la première réunion des ministres des affaires étrangères de l’Asean de l’année, vendredi 3 février, le plus haut diplomate indonésien ayant déclaré que les États membres avaient eu des nouvelles discussions sur la question.

La ministre indonésienne des affaires étrangères, qui préside cette année l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN), a déclaré que l’organisation encourageait un dialogue inclusif entre toutes les parties prenantes en Birmanie.

Il s’est exprimée après avoir ouvert une retraite avec ses homologues régionaux, à laquelle les dirigeants de la junte birmane n’ont pas été autorisés à participer.

Cette réunion a pour but de discuter de la question de la Birmanie de manière ouverte, approfondie et franche, comme une seule famille.

Depuis qu’elle a pris le pouvoir lors d’un coup d’État le 1er février, il y a deux ans, la junte birmane a plongé le pays dans le chaos et la violence, et n’a pas réussi à mettre en œuvre un plan de paix de l’Asean, qui prévoit la cessation du conflit et l’ouverture d’un dialogue.

La réduction de la violence et l’autorisation de l’aide humanitaire seraient essentielles pour garantir l’ouverture de pourparlers.

L’Indonésie a promis de ne pas être “prise en otage” par la question de la Birmanie. Mais quelques jours seulement après l’annonce par la junte d’une prolongation de l’état d’urgence, le bloc régional est confronté à des questions difficiles sur la manière de gérer la crise, alors que la frustration grandit face au manque de progrès de la junte sur le plan de paix en cinq points qu’elle a accepté.

Les dirigeants de la junte n’ont pas été autorisés à assister aux réunions de haut niveau de l’Asean, mais leur représentation à d’autres événements continuera à être discutée.