Home Accueil BIRMANIE – HISTOIRE: Il y a dix-huit ans, la mort du Maréchal Ne Win

BIRMANIE – HISTOIRE: Il y a dix-huit ans, la mort du Maréchal Ne Win

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 07/12/2020
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L’ancien dictateur militaire du Myanmar, le général Ne Win, dont le règne de 26 ans a appauvri une nation autrefois prospère, est mort en disgrâce il y a 18 ans le 5 décembre 2002 dans sa résidence au bord du lac à Yangon. On pensait à tort qu’il avait 91 ans au moment de sa mort. Cependant, la nécrologie publiée par sa famille dans les journaux gouvernementaux indiquait qu’il avait 93 ans.

 

Surnommé “le destructeur de la Birmanie”, le général, qui a pris le pouvoir par un coup d’État en 1962, était tristement célèbre pour sa “voie birmane vers le socialisme” – une idéologie politique qui a fait du pays une nation moins développée. Il a été contraint de démissionner en 1988 face à un soulèvement populaire pro-démocratie, mais a conservé son influence en coulisses.

 

Quelques mois avant sa mort, ses trois petits-enfants et un gendre étaient dans le couloir de la mort de la prison d’Insein à Yangon, accusés de haute trahison. Lui et sa fille bien-aimée Daw Khin Sandar Win étaient également assignés à résidence.

 

Conformément à l’instruction de l’ex-général selon laquelle son corps devait être incinéré dans les 30 heures suivant sa mort, ses funérailles ont eu lieu à 13h30 le 5 décembre 2002, le jour de sa mort.

 

Seule une douzaine de personnes, dont Daw Khin Sandar Win, ont été autorisées à assister aux funérailles du dictateur U Ne Win, l’un des trente camarades qui avaient suivi durant la guerre un entraînement militaire au Japon pour combattre les Britanniques, ancien chef militaire, ancien président du Parti du programme socialiste birman et ancien président. Conformément à ses instructions, ses cendres ont été dispersées sur la rivière Hlaing.

 

Son avis de décès a été publié dans une petite rubrique du numéro du 7 décembre des journaux du pays. La famille survivante y remerciait ceux qui s’étaient occupés de lui pendant sa maladie et ceux qui l’avaient aidé à organiser ses funérailles.

 

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