
Les autorités birmanes ont annoncé, mercredi 29 octobre, que la presse internationale serait autorisée à couvrir les prochaines élections organisées par le régime militaire. Le scrutin, prévu à partir du 28 décembre, réunira 57 partis politiques officiellement enregistrés.
« Les médias, tant locaux qu’internationaux, seront autorisés à couvrir le scrutin », a annoncé la Commission électorale de l’Union dans un communiqué publié dans le journal officiel The Global New Light of Myanmar. Les élections se tiendront par étapes au cours des prochaines semaines.
Le ministère de l’Information « examinera et approuvera les médias internationaux éligibles », selon le communiqué. Les modalités du processus et les médias autorisés restent pour l’heure inconnus.
Ces élections sont présentées par le régime comme une étape vers la réconciliation
Des organisations de défense des droits de l’homme estiment que les élections ne peuvent être considérées comme légitimes tant qu’Aung San Suu Kyi reste emprisonnée et que son parti, la Ligue nationale pour la démocratie, demeure dissous. Toute contestation du scrutin est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à dix ans de prison. Plusieurs groupes ethniques ont par ailleurs annoncé leur intention de boycotter le vote dans les zones qu’ils contrôlent.
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