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CAMBODGE – POLITIQUE : L’opposition appelle à l’abandon des poursuites contre Kem Sokha au nom de la réconciliation nationale

Date de publication : 18/12/2025
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Kem Sokha procès Cambodge

 

Un parti d’opposition cambodgien a appelé la justice à abandonner les poursuites visant l’opposant Kem Sokha, estimant qu’une réconciliation nationale est indispensable dans le contexte actuel de tensions avec la Thaïlande.

 

Dans un message publié le 16 décembre sur Facebook, Yem Bunnarith, président du Parti démocratique progressiste (PDP), a exhorté la Cour d’appel de Phnom Penh à classer l’affaire pour « trahison » visant l’ancien leader du Parti du sauvetage national du Cambodge (CNRP). Selon lui, alors que le pays fait face à ce qu’il qualifie d’« agressions étrangères », notamment de la part de la Thaïlande, l’unité nationale doit primer.

 

Le responsable politique estime que le Cambodge ne peut se permettre de divisions internes dans une période qu’il juge critique. Il appelle à mobiliser toutes les forces politiques et patriotiques du pays afin de constituer un front national uni face aux menaces extérieures. Dans cette perspective, il plaide pour l’abandon des charges contre l’ensemble des « prisonniers de conscience », et en particulier contre Kem Sokha, afin de permettre à ces figures de participer à la défense des intérêts nationaux.

 

Cette prise de position intervient alors que la Cour d’appel de Phnom Penh doit tenir une audience cette semaine sur le dossier de Kem Sokha. Le 27 novembre dernier, la juridiction a convoqué l’opposant à comparaître le 18 décembre 2025 dans le cadre de son appel concernant des accusations de collusion avec une puissance étrangère.

 

Les poursuites portent sur des faits présumés de « trahison » qui auraient été commis entre 1993 et le 3 septembre 2017, une infraction passible de lourdes peines au titre de l’article 443 du Code pénal cambodgien.

 

Dans un communiqué publié le 15 décembre, le Parti démocratique progressiste a également appelé le gouvernement et les tribunaux à libérer Kem Sokha ainsi que d’autres militants politiques et environnementaux, estimant qu’ils devraient pouvoir contribuer à la protection du pays.

 

Pour rappel, le 3 mars 2023, le tribunal municipal de Phnom Penh avait condamné Kem Sokha à 27 ans de prison et à une interdiction à vie d’exercer toute activité politique, pour collusion avec un État étranger. Les autorités cambodgiennes avaient alors accusé les États-Unis, via des organisations telles que l’USAID, le National Democratic Institute (NDI) et l’International Republican Institute (IRI), d’être impliqués dans une tentative de déstabilisation.

 

Ces accusations avaient toutefois été rejetées par Washington. En novembre 2019, lors de son premier mandat, le président américain Donald Trump avait adressé une lettre à l’ancien Premier ministre Hun Sen affirmant que les États-Unis n’avaient jamais soutenu un projet visant à renverser le gouvernement cambodgien en lien avec Kem Sokha.

 

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