Lors de la conférence régionale sur la sécurité du «Shangri La Dialogue» organisée à Singapour du 31 mai au 2 juin, la ministre française de la défense Florence Parly a confirmé la volonté de la France de rester présente dans la zone pacifique grâce à la capacité de sa marine. Pas question de laisser cette zone aux autres grandes puissances militaires mondiales.
À deux semaines de distance, le même message a été répété, cette fois au niveau ministériel lors du «Shangri La Dialogue» de Singapour.
Présente sur place, la ministre française de la Défense Florence Parly a répété que la marine nationale française entend bien continuer à demeurer présente dans le Pacifique et dans les détroits asiatiques, comme l’exige la défense des intérêts commerciaux de la France et de ses territoires d’outre-mer situés dans la région, à commencer par la Nouvelle Calédonie et la Polynésie.
Ce message de fermeté intervient alors que le porte-avions Charles de Gaulle et son escorte ont fait escale à Singapour, quelques jours après le transit dans la région de la frégate Vendémiaire.
Laquelle avait accosté le 12 mai à Bangkok comme on peut le voir ici.
Ce dimanche 12 mai, toute la mission de défense ainsi qu’une délégation de la Royal THAI Navy (RTN) attendaient en ordre serré au port de Khlong Toei à Bangkok, la frégate Vendémiaire partie de Nouméa en Nouvelle-Calédonie pour un déploiement d’environ trois mois.
Autre preuve de la volonté française d’être présent dans cette partie des mers du globe, le groupe industriel français Naval Group ouvrira un centre de recherche à Singapour en octobre 2019.
Ce centre sera dédié à la recherche dans le secteur de la défense, notamment dans les domaines de la cybersécurité, de l’e-maintenance ou encore de l’intelligence artificielle.
Dans ce contexte, des start-ups singapouriennes sélectionnées auront prochainement l’opportunité de commencer des négociations de validation de concept avec le groupe, avec l’initiative « Start We Up ».
