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Vous connaissez les initiales qui désignent Donald Trump depuis son investiture, le 20 janvier. Pour le Secret Service chargé de le protéger, mais aussi pour les journalistes encore admis dans la salle de presse de la Maison Blanche, POTUS – pour President of the United States – est le mot incontournable. Là où se trouve POTUS (dans le bureau ovale, sur son golf à Mar-a-Lago en Floride ou dans son Air Force One qui sera bientôt remplacé par un nouveau Boeing 747 offert par le Qatar), réside le pouvoir. Au scrabble de la géopolitique, la première puissance mondiale se résume en cinq lettres…
Or voici qu’un autre acronyme s’est mis à émerger. Je veux parler de POF, le « President of France » Emmanuel Macron. Je n’avais jamais entendu ces initiales prononcées avec l’accent américain jusqu’à ce qu’un journaliste du « Washington Post » me lâche ce POF à la figure. Bonne nouvelle. Se voir affubler d’un acronyme, dans la capitale fédérale américaine, signifie peut-être que vous existez au scrabble du pouvoir mondial. Logique. POF a le vent en poupe. Les Européens sont restés unis sur le soutien à l’Ukraine malgré les menaces, et Trump semble avoir réalisé que Poutine jouera tant qu’il le peut la montre, même si des pourparlers de paix sont annoncés cette semaine à Istanbul.
POF face ou avec POTUS ? Ce qui est sûr, c’est que les Américains à qui je parle depuis deux semaines à Washington, à Denver (Colorado) et maintenant dans le Kentucky sur les traces du vice-président J.D. Vance, ont le locataire de l’Élysée dans leur radar.
Duel ou tandem ?
Bonne lecture, avec POTUS et YMCA!
(Pour débattre: richard.werly@ringier.ch)
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