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FRANCE – POLITIQUE : Vue d’ailleurs, un nœud coulant nommé Zucman

Date de publication : 29/10/2025
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Chaque semaine, notre ami Richard Werly, conseiller éditorial chez Gavroche, partage sa vision de la France sur le site d’actualités suisse Blick. Vous pouvez vous abonner à sa lettre d’information, Republick, ou la consulter en ligne.

 

Voici son éditorial. La newsletter complète est disponible ici.

 

La France a besoin d’argent. Et si possible vite! Pas besoin d’être suisse pour le comprendre : le Trésor public, contraint de rembourser chaque année entre 50 et 60 milliards d’euros d’intérêts de la dette, doit ratisser plus large encore. J’écris « ratisser » parce que la taille du râteau est déjà XXL : avec des prélèvements obligatoires à hauteur de 46,5% du PIB, la République oscille, parmi les pays riches, entre médaille d’argent et médaille d’or. Une habituée du podium fiscal mondial.

 

Or, voilà que le débat sur de nouvelles taxes est relancé. Avec, en tête de gondole, le projet de taxe sur les ultra-riches défendu avec talent et pugnacité par l’économiste Gabriel Zucman. Au final, tout le monde a compris que ce nouvel impôt ne sera pas voté tel quel par le Parlement à l’issue du débat budgétaire entamé la semaine dernière. La « Zucman light » a remplacé, comme pour Coca ou les bières, la Zucman originelle.

 

Sauf qu’entre temps, la discussion n’a toujours pas accouché de chiffres consensuels dignes de confiance. 15 milliards d’euros de rentrées fiscales garanties selon le père de ce nouvel impôt sur les plus fortunés. Moins de 5 milliards prédisent ses adversaires. La valse peut continuer. Le bal vient tout juste d’ouvrir.

 

Ma question est helvétiquement simple. Et l’économie réelle dans tout ça ? Et les entreprises qui dépendent, d’une façon ou d’une autre, des financements de ces ultra-riches ? Et l’innovation ? Et la notion même de prise de risque et de profit ? Vu de l’étranger, et même si le « Financial Times » vient de reconnaitre, sous la plume de Simon Kuper, que la France a un problème avec sa concentration de milliardaires, la question revient sans cesse. J’ai bien écouté les premiers débats parlementaires. Tous les chiffres cités sortent d’analyses théoriques et d’hypothèses plus ou moins crédibles. Pas un mot sur les risques pour l’activité économique. Presque rien sur le risque d’asphyxie du secteur privé. J’ai tout de même lu que le gouverneur de la Banque de France redoute un « étouffement ». Zucman, ou la France du nœud coulant ?

 

Bonne lecture, en regardant les riches !

NB: Republick change de formule. Plus de textes, plus d’articles, plus d’occasions de réagir et de débattre. N’hésitez pas : richard.werly@ringier.ch. Et invitez vos proches à s’abonner à cette newsletter après avoir, bien sûr, téléchargé ici l’application de Blick !

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