
Il suffit de taper son nom sur Internet et d’ajouter Thailand (en anglais) dans votre recherche. Ben Smith (de son vrai nom Mauerberger), l’homme d’affaires en fuite, présumé réfugié à Dubaï, est en train de devenir le fantôme de la politique thaïlandaise. Un fantôme qui, peut-être, en sait trop. Un fantôme qui, compte tenu de ses responsabilités dans la toile financière complexe impliquant des personnalités politiques cambodgiennes et thaïlandaises de premier plan, dont certaines seraient liées à l’industrie des arnaques en ligne, hante tous ceux qui l’ont rencontré dans le passé. À commencer par l’actuel Premier ministre Anutin.
Fait nouveau : Ben Smith est désormais identifié par la police thaïlandaise, qui cite son nom d’origine (Mauerberger), et l’accuse aujourd’hui de blanchiment d’argent. Cela veut-il dire que les enquêteurs disposent de preuves non encore diffusées ? Ou que des éléments de la police font chanter le gouvernement ?
L’origine du scandale, à savoir les centres d’arnaque en ligne situés à la frontière cambodgienne et birmane, laisse craindre le pire : une contamination de nombreux dirigeants des trois pays. Ben Smith est bien, ces jours-ci, le nom qui fait trembler le royaume.
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