Le nouvel an chinois a un avantage. Il nous permet, à Gavroche, de vous souhaiter deux fois une bonne année. Après les vœux du 1er janvier, place à ceux du 22 janvier, puisque le calendrier lunaire fait tomber ce jour-là, en 2023, le premier jour de l’année du lapin !

Bonne année donc, mais pour quoi faire ? Essayons de nous poser la question du coté chinois, puisque c’est au rythme de l’Empire du milieu que vit l’astrologie chinoise. Et formulons trois vœux.

Le premier, logique, est que la Chine parvienne à surmonter l’épreuve sanitaire de la pandémie de Covid 19. Le pire serait que le virus reparte à la conquête du monde, après l’ouverture des frontières finalement acceptée par Xi Jinping. Deuxième vœu : que l’Asie du Sud-Est ouvre les yeux sur les réalités de la Chine d’aujourd’hui. La crise du Covid a permis de montrer les graves limites du système dictatorial chinois. Ne l’oublions pas ! Troisième vœu : que les mouvements de population, et en particulier le tourisme, reprennent leur droit après avoir tiré les bonnes leçons de ce séisme sanitaire. Une mondialisation qui détruit est mauvaise pour nous tous, de Bangkok à Jakarta en passant par Hanoï ou Pékin. le Lapin n’est pas un animal féroce. Mais il est agile. Et rapide. Puisse le lapin asiatique mettre à profit ces grandes oreilles pour écouter le reste du monde !

Bonne année aux lapins (et à tous les autres) !