Régulièrement, Gavroche vous fournit des repères statistiques et chiffrés sur la santé des économies de la région. La plupart de ces informations proviennent de l’excellente lettre d’information «Les brèves de l’Asean» dont nous vous recommandons la lecture. L’Indonésie, première économie de l’ASEAN, est aujourd’hui très impactée par la crise sanitaire. En voici quelques preuves.
Nous reproduisons ici des informations données par la lettre d’information «Les brèves de l’ASEAN
– Le déficit budgétaire de l’Indonésie a atteint 500,5 trillions IDR (34 Milliards USD) sur les 8 premiers mois de 2020, soit 3,05% du PIB. Le déficit budgétaire a gonflé en raison de la baisse du recouvrement des recettes de l’État et de l’augmentation des dépenses publiques visant à stimuler une économie sous le choc de la pandémie de COVID-19. Le gouvernement anticipe un déficit budgétaire atteigne 6,34% d’ici la fin de l’année.
– L’Indonésie pourrait entrer en récession au troisième trimestre 2020, pour la première fois depuis la crise financière de 1998. La ministre des Finances, Sri Mulyani, a annoncé que les prévisions économiques pour 2020 avaient été révisées à la baisse, prévoyant désormais une croissance économique annuelle négative, avec une contraction de l’activité attendue entre -0,6% et -1,7% (entre -2,9% et -1% au T3).
– L’Indonésie recherche des investissements privés pour développer son infrastructure numérique, face à la nécessité d’accélérer la transformation digitale du pays dans le contexte de la crise sanitaire. Le gouvernement cherchera davantage à faire appel aux PPP. L’investissement complétera l’enveloppe de 30,5 trillions IDR (2,1 Milliards USD) dans le budget 2021 pour développer le secteur des TIC.
– Les exportations agricoles indonésiennes ont enregistré une nette croissance au premier semestre, malgré le ralentissement du commerce mondial. Elles ont atteint 2,1 Mds USD entre janvier et juillet, soit une augmentation de 10% par rapport à la même période en 2019. Les exportations d’arachides, de fruits et d’herbes et épices ont plus que doublé, en hausse respectivement de 138,2%, 129,3% et 104,7%.
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