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LAOS – FRANCE : AFLAPA une association au service des malvoyants

Journaliste : Rédaction
La source : Gavroche
Date de publication : 13/12/2022
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Nous le répétons souvent. Gavroche est une plate forme d’information généraliste francophone ouverte à tous les acteurs de la vie associative dans le royaume et dans les pays voisins. N’hésitez pas à nous faire parvenir vos informations. Nous les publierons bien volontiers. Dernière info en date: Un appel aux dons de l’association AFLAPA.

 

Nous publions ici un communiqué de la l’association française AFLAPA.

 

AU LAOS, PRÈS DE VIENTIANE, L’INTERNAT HOME OF LIGHT POUR LES ENFANTS AVEUGLES ET MAL-VOYANTS.

 

La cécité et la mal-voyance au Laos sont des problèmes récurrents dus à de nombreuses causes : questions génétiques, mal-nutrition, hygiène défaillante, bilharziose (dans les rizières), insuffisance en vitamine A, accidents, mines anti-personnels.

 

Jusqu’en 1990, il n’existait dans ce pays aucune structure dédiée à la cécité, jusqu’à ce que le docteur Vithoune Visonnavong créait un hôpital dédié à l’ophtalmologie au Ban Thong-Pong, situé à 8 km de Vientiane, la capitale, avec l’aide de l’université de Tokyo. Il est alors le seul ophtalmologiste de ce pays, formé à Paris et à Moscou. Il se déplace, en compagnie d’officiers de santé qu’il a formé, dans les diverses régions du pays, notamment dans le nord, où il récupère tous les enfants atteints de problèmes visuels qui ne peuvent être soignés dans les hôpitaux régionaux.

 

Mais ces soins sont longs et se pose ensuite le problème de la vie quotidienne de ces enfants et de leur scolarisation. Il bénéficie, en 1995, de l’aide d’une association hollandaise, Dark and Light, qui lui permet de créer à côté de son hôpital un internat permettant l’accueil et la pré-scolarisation de ces enfants, tandis que des établissements scolaires acceptent de les prendre en charge.

 

L’association française AFLAPA (Association Franco-Laotienne d’Aide aux Personnes Aveugles) prend le relais dès 2001. Dirigée par une personne aveugle, Aurore Berthout, et son mari, Dominique, elle a commencé son action dans une situation de pauvreté qui n’est alors pas propre à ce centre, mais au pays en général, alors que la période de guerre est encore récente. Il lui a fallu d’abord résoudre les problèmes les plus basiques : alimentation, habillement, chaussures, électro-ménager, mobilier, matériels scolaires, informatisation du centre, tandis qu’elle faisait parvenir de France des objets spécifiques que l’on ne pouvait trouver sur place : ustensiles pour aveugles, matériel scolaire Braille, carte de géographie en relief, imprimante Braille, logiciels pour le Braille. Par la suite, la population s’enrichissant, elle a pris le relais grâce à des dons, notamment durant le carême bouddhique.

 

Dans un second temps, elle a pu développer des actions de formation auprès du personnel de cet internat, mais aussi des enseignants, en envoyant sur place de jeunes retraités issus d’associations partenaires (GREF, Agir abcd, Enfants d’Asie). Elle a également développé des missions de sensibilisation aux problèmes spécifiques aux personnes aveugles, a engagé une sensibilisation de la population locale et des autorités compétentes.

 

Elle salarie aussi deux membres du personnel et fournit à celui-ci les moyens techniques utiles à ses fonctions. Par ailleurs, elle envoie chaque été des groupes de jeunes issus également d’associations partenaires (Guilde Européenne du Raid, Scouts de France) afin d’animer les très longues vacances scolaires par des jeux, des sorties, des excursions, des exercices de psycho-motricité, du soutien scolaire.

 

Avec le temps, ces enfants ont grandi et beaucoup sont maintenant des adultes. Certains se sont mariés et ont eux-mêmes eu des enfants. Ils ont rejoint des maisons de massage à Vientiane, car les aveugles sont très réputés, de part la finesse de leur doigté, pour le massage thérapeutique. Il s’agit maintenant d’asseoir leur avenir professionnel, afin qu’ils puissent devenir autonomes et mener une vie heureuse. Pour ce faire, l’association pense développer le nombre de pensionnaires accueillis dans les maisons de massage, mais aussi créer un orchestre qui pourrait jouer pour les touristes dans les hôtels de Vientiane ou de Luang-Prabang. Ces jeunes sont en effet de remarquables musiciens et disposent de tout le matériel nécessaire, offert par l’association.

 

Pour mener à bien toutes ces actions et payer les salaires, l’association a besoin d’aides, pas seulement financières. Les personnes qui désireraient en savoir plus peuvent cliquer sur les liens suivants :

 

Le site de l’association ici

 

Pour effectuer un don sur Facebook, cliquez ici

 

D. Berthout.
Tel: 33.6.11.56.26.29
dominiqueberthout@gmail.com

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