Si le parlement fédéral de Malaisie a été dissous le lundi 10 octobre, la question des assemblées des États fédérés reste entière.

Lors de son discours télévisé annonçant la dissolution du Parlement, le premier ministre malaisien intérimaire Ismail Sabri Yaakob avait exhorté toutes les assemblées d’État, à l’exception de quatre d’entre elles, à demander la dissolution.

“J’encourage tous les gouvernements des États, à l’exception de ceux de Sabah, Sarawak, Johor et Melaka, à dissoudre leurs assemblées d’État respectives à la même date que les élections générales au niveau fédéral, même si certains États ont décidé de ne pas le faire”.

“Il est préférable que (les scrutins nationaux et d’État) se tiennent en même temps afin de ne pas accabler la population, de garantir le bon déroulement du processus démocratique et de réduire les coûts”, a ajouté M. Ismail Sabri.

À l’exception du Sarawak, les élections au niveau national et au niveau de l’État ont généralement été organisées simultanément en Malaisie.

Pour l’instant, les assemblées d’État de Sabah, Sarawak, Johor et Melaka ne sont pas concernées, les scrutins ayant eu lieu récemment.

Les États dirigés par le Pakatan Harapan (PH) et le Parti Islam Se-Malaysia (PAS) avaient précédemment indiqué que les élections au niveau des États n’auraient lieu que l’année prochaine.