Le président américain Joe Biden et son homologue philippin Ferdinand Marcos Jr ont affirmé jeudi 22 septembre leur soutien à la liberté de navigation en mer de Chine méridionale, où Manille a des revendications territoriales qui se chevauchent avec Pékin, selon la Maison Blanche.
Marcos a pris ses fonctions en juin, succédant à Rodrigo Duterte, dont la politique étrangère a été largement définie par son pivot vers la Chine. L’administration Biden espère apparemment améliorer les liens avec le nouveau dirigeant de la nation d’Asie du Sud-Est pour mieux contrer Pékin. « Nous avons eu des moments difficiles, mais le fait est qu’il s’agit d’une relation critique, essentielle, de notre point de vue », a déclaré M. Biden au début de sa première rencontre au sommet avec M. Marcos, qui a eu lieu à New York en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Le président philippin a ajouté : « Le rôle des États-Unis dans le maintien de la paix dans notre région est quelque chose qui est très apprécié par tous les pays de la région et par les Philippines en particulier. » Selon la Maison Blanche, M. Biden a réaffirmé l’engagement « inébranlable » des États-Unis à défendre les Philippines.
Les deux dirigeants ont également « souligné leur soutien à la liberté de navigation et de survol et à la résolution pacifique des différends » concernant la situation en mer de Chine méridionale.
Ayant construit des îlots artificiels dotés d’infrastructures militaires, Pékin revendique la souveraineté sur la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale. Ses revendications territoriales dans la région chevauchent celles de quatre des dix pays qui composent l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Brunei, Malaisie, Philippines et Vietnam), ainsi que celles de Taïwan.
Remerciements à Paul di Rosa