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PHILIPPINES – POLITIQUE : Le président Marcos affirme que les élections de mi-mandat sont un signal d’alarme

Date de publication : 31/07/2025
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Le président philippin Ferdinand Marcos Jr. a profité de son discours annuel sur l’état de la nation, le 28 juillet, pour recentrer l’attention sur les priorités économiques et vanter les réalisations de son administration. L’objectif : enrayer une popularité en berne, mise à mal par les résultats décevants des élections de mi-mandat de mai.

 

Mais dans cette première intervention politique majeure depuis ce revers électoral, Marcos a soigneusement éludé plusieurs sujets brûlants. Il n’a pas dit un mot sur les nouveaux droits de douane américains ni sur les turbulences politiques intérieures qui marque son mandat.

 

« Le message des électeurs est limpide », a-t-il affirmé, reconnaissant une frustration croissante face aux défaillances des services publics de base. Il a annoncé un renforcement des programmes sociaux, une amélioration des services essentiels et un effort soutenu en faveur de l’industrialisation.

 

Le président a listé plusieurs mesures : hausse des subventions pour les agriculteurs, construction de nouvelles salles de classe, déploiement d’infrastructures numériques dans les écoles, amélioration des services de garde d’enfants et élargissement de la couverture du système national de santé.

 

Côté sécurité, il a assuré que la modernisation des forces armées allait se poursuivre. Le pays, a-t-il insisté, doit rester ferme dans la défense de sa souveraineté maritime.

 

L’économie reste une priorité. Marcos a appelé les investisseurs étrangers à faire confiance à son pays, affirmant que les Philippines étaient prêtes à accueillir les capitaux, à condition « d’investir dans les Philippins ». Le chef de l’État est resté discret sur sa visite récente aux États-Unis, où il a négocié une baisse des nouveaux droits de douane. Ces derniers avaient été portés à 20 % après une pause de 90 jours, mais un compromis conclu à Washington a ramené le taux à 19 %. Les détails définitifs restent en discussion. En revanche, les automobiles fabriquées aux États-Unis échapperont à ces taxes, selon les deux parties.

 

Marcos a aussi évité de revenir sur sa rupture ouverte avec la famille Duterte. En mars, les autorités ont arrêté l’ancien président Rodrigo Duterte sur mandat de la Cour pénale internationale. Il a été transféré aux Pays-Bas pour répondre d’accusations liées à sa guerre meurtrière contre les drogues. La vice-présidente Sara Duterte a, elle aussi, vu son avenir politique vaciller. En février, la Chambre des représentants a voté sa destitution, l’accusant notamment de corruption et de menaces de mort à l’encontre de Marcos et de son épouse. Mais la Cour suprême a annulé la procédure le 25 juillet, invoquant un vice de forme et l’inconstitutionnalité des charges.

 

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