Le Conseil des parcs nationaux de Singapour (NParks) a saisi des cornes de rhinocéros qui avaient été introduites clandestinement dans le pays via l’aéroport de Changi.

Le Straits Times rapporte que des agents de la sécurité de l’aéroport et l’unité K9 du National Parks Board (NParks) ont découvert 20 cornes de rhinocéros pesant 34 kilos et d’une valeur de 1,2 million SGD (844 740 USD). Les cornes étaient dissimulées dans deux sacs en transit entre l’Afrique et le Laos.

Le propriétaire des sacs a été appréhendé à l’aéroport et pourrait être emprisonné pendant deux ans. Les autorités de NParks ont déclaré : “Les rhinocéros sont protégés par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites) et le commerce international des cornes de rhinocéros est interdit.

Le Centre for Wildlife Forensics effectue actuellement des tests génétiques pour déterminer à quelle espèce de rhinocéros appartiennent les cornes, qui seront bientôt détruites afin qu’elles ne puissent plus entrer sur le marché à quelque titre que ce soit.

Ces cornes seront bientôt détruites afin de les empêcher d’entrer sur le marché à quelque titre que ce soit. Cela perturbera également la chaîne d’approvisionnement en cornes de rhinocéros qui font l’objet d’un commerce illégal.

La découverte de cornes de rhinocéros illégales vient compléter la saisie la plus récente de parties d’animaux sauvages commercialisées illégalement à Singapour au cours des dernières années. Des articles tels que des écailles de pangolin et de l’ivoire d’éléphant ont également été confisqués dans un passé récent.

Le trafic de ces animaux est l’un des plus lucratifs au monde : le kilo de corne de rhinocéros s’arrache, sur le marché parallèle, à 55 000 €, au minimum.

Selon le Fonds mondial pour la nature (WWF), le Laos est souvent présenté comme un pays de transit pour les cornes de rhinocéros, qui sont acheminées vers les pays consommateurs où elles sont souvent utilisées en médecine traditionnelle.