L’armée thaïlandaise a confirmé la découverte des mines antipersonnel sur le territoire national, le long de la frontière avec le Cambodge. Cette situation préoccupante est apparue après l’explosion de mines qui a blessé trois soldats thaïlandais en patrouille dans la zone frontalière de Chong Bok, dans la province d’Ubon Ratchathani.

Le général de division Winthai Suwaree, porte-parole de l’armée, a indiqué que l’enquête de terrain menée après l’incident a permis à ses équipes de localiser huit mines récemment enfouies en territoire thaïlandais, violant manifestement la Convention d’Ottawa, ratifiée par les deux pays, qui interdit l’emploi de ce type d’armement.

Bien que les autorités cambodgiennes aient nié toute responsabilité, l’armée thaïlandaise prévoit de transmettre les preuves recueillies au gouvernement, qui déposera une protestation officielle auprès de l’ONU. Des équipes de soldats spécialisés patrouilleront pour inspecter et sécuriser la zone concernée. L’état-major étudie aussi la possibilité de prendre des mesures militaires complémentaires si la situation l’exige.

Le Centre ad hoc de coordination sur la situation à la frontière thaïlando-cambodgienne se réunira ce mardi pour décider des prochaines étapes à suivre.

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