Les Thaïlandais des provinces du sud ont afflué vers les temples dimanche 25 septembre pour célébrer la fête annuelle de Sat Thai, qui a lieu à la fin du dixième mois lunaire.

Le mot “Sat” est dérivé de la langue indienne, Pali, et signifie “saison”. En fait, la saison de Sart est une période où les cultures vivrières commencent à mûrir.

Dans les temps anciens, les personnes croyaient que la première récolte de riz, de fruits et de toute autre forme de nourriture, y compris la première prise de poisson ou de tout autre animal, devait être offerte aux esprits qui, croyaient-ils, en étaient les créateurs des cultures vivrières et des animaux.

La fête de Sat Thai est donc l’occasion de faire du mérite en honorant les esprits de la saison et les proches décédés. Les rites et les cérémonies varient selon les communautés.

À cette occasion, les fidèles se rendent dans les temples et présentent des offrandes aux moines bouddhistes et prient pour que le mauvais karma de leurs proches disparus disparaisse, afin qu’ils soient pardonnés et puissent avoir une prochaine vie paisible et heureuse.

La plupart des temples construisent une plate-forme surélevée sur laquelle les visiteurs déposent de la nourriture en guise d’offrande pour les défunts qui n’ont pas de famille. Au bout d’un certain temps, les aliments sont considérés comme “consommés” par les esprits et donc à la portée des participants à la cérémonie, qui croient que manger les restes d’un fantôme porte chance.

Pour rendre l’occasion plus divertissante, certains temples placent la nourriture au sommet d’un pilier huilé au lieu d’une plate-forme, et ceux qui parviennent à grimper et à obtenir la nourriture en premier sont considérés comme des gagnants.