Le symposium organisé par l’Institut national des langues et de civilisation orientale (INALCO) sur l’héritage conjoint du prince Damronge et de Georges Coedes a eu lieu le 15 mai en présence de nombreux chercheurs. Ce colloque s’est déroulé au lendemain du décès en prison à Bangkok dune jeune activiste Thaïlandaise opposé à l’article 112 du code pénal.
Voici le programme de ce colloque
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La liberté, c’est d’abord celle de l’autre, surtout s’il n’est pas de votre avis. Vous avez donc le droit, sans contestation, de mettre les âneries que vous voulez, de les maintenir autant que vous voulez, et moi j’ai le droit de dire que ce sont des âneries.
sic transit gloria mundi
Permettez nous de nous étonner du ton de votre réponse, de la part d’un universitaire désireux de séparer les questions académiques de l’actualité. A Gavroche, jamais nous ne qualifierons d’âneries les positions de nos interlocuteurs. Peut être la tolérance d’un média au débat est-elle (parfois) supérieure à celle des experts qui les dénigre ? La question, en tout cas, mérite d’être posée. Continuez de nous critiquer. Jamais nous ne fermerons nos portes et nos fenêtres à la discussion et à la connaissance.
cher Gavroche
Je retire donc le mot “commentaire” et je le remplace par “mention factuelle”; le reste est sans changement.
Néamoins je suggère, pour l’amélioration de votre culture et de vos “mentions factuelles” que vous relisiez les biographies comparées du Prince Damrong, de Georges Coedes et la liste de leurs ouvrages, ainsi que celles de Melle Netiporn ou de M. Thanatorn, afin que vous puissiez m’expliquer ce qui vous a semblé “logique” de les associer. Mon esprit curieux s’en trouvera certainement enrichi.
Votre “mention factuelle” aurait eu une meilleure place à côté de l’inauguration du mémorial de la maison de Pridi Banomyong.
Enfin, moi, ce que j’en dis…c’est pour votre bien
Quant aux excuses de votre scripteur, je vais apprendre à m’en passer…
Cdt
GG
Cher lecteur,
Nous comprenons que pour vous, ce qui se passe à l’université doit être absolument étanche à la réalité du moment. C’est votre point de vue. Ainsi donc, l’INALCO, lieu d’apprentissage des langues et civilisations orientales, doit pouvoir organiser des colloques savants sans se soucier le moins du monde des réalités locales, car elles risquent d’interférer dans les conclusions académiques. Il nous semblait juste que l’ouverture de l’Université sur le monde réel, y compris lorsqu’on aborde des sujets historiques, est indispensable. Votre avis est inverse. Nous le respectons.
“Ce colloque s’est déroulé au lendemain du décès en prison à Bangkok dune jeune activiste Thaïlandaise opposé à l’article 112 du code pénal”
ce commentaire me paraît totalement hors sujet…et c’est peu dire.
Je crois que Gavroche déraille un peu…à moins que Damrong/Coedes ne soient devenus des fans de Banomyong/Thanathorn…
Bref, c’est du grand n’importe quoi…
Cher lecteur, vous nous écrivez que Gavroche déraille et que notre mention de la mort de la jeune activiste Netiporn est «totalement hors sujet». Cette remarque vous appartient et nous la respectons. Le problème est qu’il ne s’agissait pas d’un commentaire, mais d’une mention factuelle. L’université étant ouverte sur les réalités du monde, il nous semblait logique de rappeler le contexte. Sans autres arrières pensées. Continuez de nous lire. Gavroche ouvrira toujours ses portes aux commentaires et aux colloques. A condition d’être prévenu par les organisateurs qui, souvent, préfèrent le confort des portes closes. La rédaction