Home Thaïlande Politique THAÏLANDE – JUSTICE: Vers un retour de Yinluck Shinawatra en Thaïlande ?

THAÏLANDE – JUSTICE: Vers un retour de Yinluck Shinawatra en Thaïlande ?

Journaliste : Rédaction
La source : Gavroche
Date de publication : 08/04/2021
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La Cour administrative centrale a émis vendredi 2 avril un jugement selon lequel l’ancienne première ministre Yingluck Shinawatra n’a pas à payer les 35 milliards de bahts de compensation pour les dommages causés à l’État découlant du système de promesses de vente de riz, a été pour le moins surprenante.

 

Nous diffusons ici un extrait d’un article de Thai Inquirer, dont nous vous recommandons la lecture

 

En 2017, la chambre pénale de la Cour suprême pour les titulaires de fonctions politiques avait condamnée l’ancienne premier ministre à cinq ans de prison pour n’avoir prétendument pas mis fin aux fausses ventes de riz de gouvernement à gouvernement (G2G) dans le cadre de la politique de son gouvernement.

 

La Cour suprême a déclaré qu’elle était au courant mais qu’elle n’a pas réussi à arrêter la livraison des accords G2G corrompus avec des entreprises d’État chinoises, à savoir Guangdong Stationery & Sporting Goods Import & Export Corp et Hainan Grain & Oil Industrial Trading.

 

Elle avait ensuite fui le pays.

 

En 2019, l’ancien ministre du Commerce Boonsong Teriyaphirom, qui supervisait les accords G2G sur le riz, a été condamné à 48 ans de prison en raison de son rôle dans le scandale.

 

Le tribunal a également condamné 14 autres coaccusés, dont l’ancien vice-ministre du commerce Poom Saraphol, l’ancien chef du département du commerce extérieur Manat Soithong et son adjoint Tikamporn Natvoratat, l’ancien secrétaire de Boonsong Veeravuth Watjanabukkha, et un négociant en riz Apichart “Sia Piang” Chabsakulporn de Siam Indiga.

 

Vendredi 2 avril, la Cour administrative centrale a confirmé une amende de 15 milliards de bahts à l’encontre de Manat, Tikhumporn, Boonsong, Poom et de l’ancien directeur du commerce extérieur du riz, Akharaphong Teepwachara.

 

Toutefois, le même tribunal a estimé que Yingluck n’avait pas à payer son amende de 35 milliards de bahts, car le système de promesses de riz avait été approuvé à la fois par le comité national du riz et par le cabinet.

 

Ils ont déclaré que l’ancienne première ministre n’était au courant que du protocole d’accord des faux accords G2G, mais qu’elle n’avait pas participé à la rédaction des contrats.

 

Son retour en Thaïlande pourrait donc intervenir rapidement.

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