Kusumalawati Sirikomut, sénatrice suppléante, à demandé à la Commission électorale d’obtenir une ordonnance de la Cour constitutionnelle pour dissoudre le parti Bhumjaithai (« Fierté thaïe » en français) en raison de son rôle présumé dans la manipulation des élections sénatoriales de 2024.
Un énorme scandale électoral ?
Ancienne candidate du Pheu Chat qui a ensuite rejoint le Ruam Thai Sang Chart, Kusumalawati Sirikomut a allégué que les dirigeants du Bhumjaithai se sont livrés à une conspiration criminelle et ont interféré dans le processus électoral du Sénat. Elle a affirmé détenir des preuves reliant le parti à des placements coordonnés de candidats dans son fief de Buriram et à des transferts d’argent illicites. Elle a affirmé que le fils de Newin Chidchob, chef de facto du BJT, était impliqué dans ces transferts.
Kusumalawati Sirikomut prévoit de soumettre ces preuves ultérieurement, invoquant des préoccupations en matière de sécurité et un manque de confiance dans l’impartialité des institutions. Elle a toutefois déclaré qu’elle les présenterait si elle était convoquée par la Commission électorale. Selon elle, les chefs de districts, qui font office de directeurs des élections locales, ont reçu l’ordre du ministère de l’Intérieur d’approuver les candidats non qualifiés, excluant ainsi les candidats les plus aptes.
Une lourde charge contre Anutin
Kusumalawati Sirikomut a également accusé le leader du Bhumjaithai et ministre de l’Intérieur, Anutin Charnvirakul, d’avoir convoqué les sénateurs nouvellement élus dans un hôtel après les élections pour leur faire signer des lettres de démission, prétendument pour conserver le contrôle. Elle a affirmé que des députés du BJT étaient présents et a déclaré disposer de preuves photographiques et audio.
Kusumalawati Sirikomut estime que ces preuves sont assez solides pour justifier une action en justice et prévoit de demander une protection des témoins auprès du Département des enquêtes spéciales (DSI), ajoutant que la menace de poursuite du parti ne la préoccupe pas. Elle conclut que le comportement d’Anutin suggère une implication directe dans la manipulation de processus de sélection du Sénat. Compte tenu du volume de preuves, elle estime que le Bhumjaithai devrait être dissous et les élections sénatoriales annulées.
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