
De récents tests de qualité de l’eau ont confirmé que le Mékong ne présente pas de risque sanitaire, les niveaux d’arsenic mesurés restant dans les limites acceptables, selon un haut responsable local de l’environnement.
Des analyses réalisées entre le 12 et le 17 novembre dans les provinces de Loei, Nong Khai, Bueng Kan et Nakhon Phanom ont révélé des concentrations d’arsenic inférieures à 0,010 milligramme par litre (mg/L) dans l’ensemble des stations de surveillance, a indiqué Saichon Laophakdee, directeur de l’environnement au Bureau provincial des ressources naturelles et de l’environnement.
Un seuil de 0,010 mg/L ou moins correspond à la norme internationale pour une eau potable jugée sûre, reconnue notamment par l’Organisation mondiale de la santé, l’Agence américaine de protection de l’environnement et d’autres organismes de référence.
Ces analyses ont été menées à la suite d’un signalement du bureau régional de l’environnement d’Udon Thani, qui avait relevé en août une concentration d’arsenic de 0,019 mg/L à un point de surveillance situé dans la province de Bueng Kan. À la suite de cette alerte, les autorités avaient averti les populations riveraines et renforcé la surveillance du fleuve. Un contrôle effectué en septembre avait déjà montré un retour des niveaux en dessous du seuil réglementaire.
Selon Saichon Laophakdee, un nouveau test a été réalisé le mois dernier, alors que les communautés riveraines cultivent des légumes sur les berges du Mékong, afin de garantir la sécurité des agriculteurs et des consommateurs.
Le responsable a par ailleurs précisé que la province de Bueng Kan ne compte aucune installation industrielle ni concession minière utilisant de l’arsenic dans ses procédés de production.
Si l’origine de la contamination observée précédemment demeure incertaine, certains médias ont évoqué des activités minières dans l’État Shan, en Birmanie. Les eaux de ruissellement pourraient s’écouler vers la rivière Kok avant de rejoindre le Mékong au Laos. Toutefois, l’absence de données disponibles sur les niveaux d’arsenic dans la portion laotienne du fleuve ne permet pas, à ce stade, de confirmer cette hypothèse ni d’identifier formellement la source de la contamination.
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