11 personnes de la province de Dong Nai ont été condamnées à une peine d’emprisonnement le 25 septembre pour le trafic de centaines de migrants vers le Cambodge.

Vuong Van Thanh, 36 ans, a été condamné à 12 ans et demi de prison pour trafic d’êtres humains par le tribunal populaire de Dong Nai.

Dix autres personnes ont été condamnées à des peines allant de trois ans et demi à huit ans de prison en tant que complices de Thanh ou pour avoir organisé une émigration illégale.

De février à juin 2022, Thanh et trois complices ont utilisé des comptes en ligne pour recruter des travailleurs, en leur promettant des revenus élevés, afin de les attirer au Cambodge pour y travailler. Pour chaque personne envoyée au Cambodge, Thanh recevait 600 dollars en guise de paiement.

Le groupe envoyait ensuite les travailleurs dans plusieurs entreprises basées au Cambodge et gérées par des Chinois afin qu’ils soient exploités. Les travailleurs devaient faire des heures supplémentaires, passer des appels frauduleux et persuader d’autres personnes de jouer, entre autres tâches, sous une étroite surveillance.

Si un travailleur voulait revenir au Vietnam, sa famille devait payer une rançon au groupe cambodgien, qui allait de 61 à 130 millions de VND (2 500 à 5 300 dollars) par personne. Le réseau de trafic d’êtres humains a été démantelé grâce à l’appel à l’aide d’une victime en juillet de l’année dernière.

Lors du procès, les membres du groupe ont reconnu leurs crimes.

Le Vietnam, avec sa longue frontière et son grand nombre d’entrées, rend la prévention de la traite des êtres humains complexe, impliquant la coopération de forces à l’intérieur et à l’extérieur du pays, selon les autorités.

Au cours des quatre dernières années, les autorités cambodgienne ont secouru plus de 350 victimes de la traite des êtres humains et accueilli 545 victimes qui ont réussi à rentrer chez elles, selon la commission judiciaire de l’assemblée nationale.

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