Notre ami Patrice Montagu Williams publie un nouveau roman « Le royaume sans frontière ». Nous l’avons aussitôt rencontré.
Bonjour Patrice Montagu-Williams. Ravi de vous retrouver. Vous publiez ce mois-ci aux éditions Liber-Mirabilis un roman, « Le royaume sans frontière », dont la première version était parue en 2020 sous la forme d’un feuilleton, « La voie du farang », sur Gavroche. Par la suite, les éditions GOPE avaient repris ce texte, intitulé cette fois « Le royaume de Nina », avec deux autres feuilletons, aussi diffusés sur Gavroche, sous la forme de 3 micro-romans parus sous le titre de « La fille qui aimait les nuages ». Pourquoi rééditer ce texte aujourd’hui ?
Les excellentes critiques des lecteurs de Gavroche et du micro-roman paru aux éditions GOPE m’ont poussé à vouloir reprendre ce texte et à le développer pour en faire un véritable roman.
L’écriture du feuilleton vous a donc servi de base sans rencontrer de problèmes ?
Au contraire : ce roman est découpé comme un feuilleton avec des chapitres courts qui se terminent souvent par un appel à lire la suite.
Au fond, vous avez suivi un peu la voie tracée par nos auteurs classiques…
Tout à fait. Balzac avait commencé par publier « La vieille fille » en feuilleton en 1831. À la même époque, en 1836, en Angleterre, Dickens publiait en feuilleton les « Pickwick Papers » qui connurent un succès foudroyant. Quelques années après Eugène Sue faisait paraître sous cette forme « Les mystères de Paris », qui furent un triomphe et Dumas prit la suite avec « La Comtesse de Salisbury ».
Pour conclure, que pouvez-vous nous dire, en deux mots, sur ce roman ?
J’ai pris un véritable plaisir à retravailler ce texte avec quatre ans de recul. Assez curieusement, je ne suis senti dépaysé, un peu comme si c’était la première fois que je le lisais. J’espère que le lecteur se laissera aussi emporter par cette histoire, ses personnages attachants et sa fin qui relève du merveilleux. Rêver un peu leur fera le plus grand bien, par les temps perturbés que nous traversons…
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