Le 3 juillet 2025, le Centre d’intelligence sur les crimes contre la faune sauvage (Wildlife Crime Intelligence Center) a annoncé l’arrestation d’un trafiquant d’animaux sauvages sri-lankais à l’aéroport international de Suvarnabhumi, à Bangkok. Le suspect avait dissimulé trois pythons royaux vivants dans ses sous-vêtements, une espèce protégée inscrite à l’annexe II de la CITES.
Cette opération s’inscrit dans une coopération étroite entre plusieurs agences thaïlandaises regroupées au sein du réseau Thailand WEN (Wildlife Enforcement Network).
Parmi les partenaires figurent le Département des parcs nationaux, de la faune et de la flore, la police royale thaïlandaise, le Bureau des enquêtes spéciales (DSI), les douanes, le bureau d’immigration ainsi que l’Office des aéroports de Thaïlande. L’action a également bénéficié du soutien d’organisations internationales telles que le U.S. Fish and Wildlife Service, la Wildlife Justice Commission et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC).
Les autorités avaient reçu une information de renseignement le 1er juillet signalant l’arrivée imminente du suspect à bord du vol TG308 de Thai Airways. Ce dernier, connu pour son implication dans le trafic de diverses espèces protégées — loups, suricates, cacatoès noirs, phalangers volants, hérissons, iguanes, grenouilles, salamandres, tortues et pythons royaux — avait déjà été arrêté en 2024 à Colombo, au Sri Lanka, pour des infractions similaires.
Arrivé à Bangkok le 2 juillet en soirée, le suspect a procédé à l’enregistrement et au dépôt de ses bagages sans que les contrôles initiaux ne détectent d’irrégularités. Une fouille corporelle a toutefois révélé la présence des reptiles protégés cachés dans ses sous-vêtements.
Les autorités ont informé le suspect des chefs d’accusation retenus à son encontre, notamment pour tentative d’exportation illégale d’espèces protégées, en violation de la loi thaïlandaise sur la protection de la faune sauvage (loi de 2019) et des dispositions du code douanier. Elles l’ont placé en garde à vue pour approfondir l’enquête.
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