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FRANCE – POLITIQUE : Vue d’ailleurs, la piscine suisse qui fait non, non, non

Date de publication : 08/07/2025
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piscine de Porrentruy

 

Chaque semaine, notre ami Richard Werly, conseiller éditorial de la rédaction de Gavroche, partage sa vision de la France sur le site d’actualités helvétique Blick. Vous pouvez vous abonner ou consulter sa lettre d’information Republick.

 

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Je n’avais pas prévu de revenir, ce mardi, sur le buzz déclenché par la piscine de Porrentruy, cette ville suisse du Jura qui interdit jusqu’à la fin août aux étrangers d’accéder à son bassin municipal. Que dire, de ce côté-ci de la frontière, sinon déplorer une nouvelle fois la vague d’incivilités réelle qui nuit, en Suisse, à la réputation de la France et des Français ? Que constater d’autre, sinon que la peur et la méfiance envers la jeunesse venue de France voisine s’installe et profite, de part et d’autre de la frontière, à la droite nationale-populiste ? Laquelle s’empresse, à chaque nouvelle flambée de violence urbaine, de désigner des responsables, et de dénoncer des actes trop souvent tus par les médias, voire par une bonne partie des élus locaux pourtant excédés, désemparés et abandonnés.

 

J’allais refermer cette affaire dont CNews s’est évidemment emparée lorsqu’un ami, le jeune député centriste du canton du Jura Gauthier Corbat, m’a interpellé par écrit. Je le cite : « La piscine de Porrentruy est confrontée à un problème majeur. C’est un fait. Je la fréquente assidument avec mon épouse et nos trois jeunes enfants (…). Pour faire court, des dizaines de jeunes (coalisés comme on peut en avoir aussi chez nous en Suisse) viennent foutre le bordel à la piscine, et cela, malgré de nombreux refoulements. Ce n’est pas tellement raciste de le dire. Je réfute toute généralisation et refuse de voir dans la polémique le signe de quoi que ce soit d’autre qu’une réponse urgente et pragmatique à une situation ingérable. »

 

Il y a donc des faits. Lesquels ? C’est là, à lire l’avalanche de commentaires sur la piscine de Porrentruy, que cette interdiction pose de réelles questions. Qu’en disent le maire et le commissaire de police de Montbéliard, ville frontalière dotée de trois piscines ? Qu’en dit le préfet du département du Jura ? Et si la si jolie piscine suisse avait de bonnes raisons de faire « non, non, non » ? Réponses ici, en évitant de se noyer.

 

Bonne lecture, au fond de la piscine.

(Pour débattre : richard.werly@ringier.ch)

 

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3 Commentaires

  1. D’après le président de la CICAD (Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation), les faits concerneraient le cinéma Bio, près de Genève, approché pour organiser le Festival du film juif genevois de 2025. Il s’agit de faire connaître la culture juive dans toute sa diversité, et non israélienne, à travers des films venus du monde entier, sans financement d’Israël.

    Ce cinéma indépendant accueille chaque année ce festival. Il a refusé, en 2025, de mettre sa salle à disposition. Le motif invoqué était que la politique du gouvernement israélien constituait une entrave à l’accueil de ce festival. Pour le directeur de ce cinéma, permettre l’organisation de l’événement aurait conduit à ostraciser la culture juive, le public pouvant, selon lui, réagir de manière hostile.

    On ignore si des menaces, pressions ou chantages ont été exercés à son encontre.

    Des élus nationaux ont été saisis de cette affaire. L’un d’eux, notamment, semble avoir « botté en touche » en rejetant la responsabilité sur le directeur, qu’il accuse d’avoir « manqué de courage » (sic), tout en ajoutant qu’au vu de la situation à Gaza, le refus pouvait être… compris.

    Cette réaction a de quoi surprendre : d’abord, parce qu’il faudrait désormais du courage, en Suisse, pour organiser un festival du film juif ; ensuite, parce que le refus ne serait pas motivé par l’identité juive, mais par la politique israélienne — une distinction qui ne saurait justifier l’inaction.

    Il n’est à aucun moment question, pour cet élu, de condamner les propos ou les motivations avancées pour justifier ce refus au nom de la politique d’un gouvernement. Et surtout, rien ne semble avoir été mis en place pour assurer une sécurité suffisante permettant au festival de se tenir. Faut-il en conclure qu’un Juif, en Suisse, ne dispose pas des mêmes droits d’expression qu’un autre citoyen ?

    Si les événements de Porrentruy soulèvent une indignation locale au point de réveiller les animosités frontalières, l’interdiction du Festival du film juif de Genève ne semble, elle, émouvoir personne.

    Question : Jusqu’à quand pourra-t-on se rendre, en Suisse, dans un restaurant ashkénaze ? Y en a-t-il à Annemasse ? Pour mon psychanalyste, ça va : Carl Gustav n’est pas juif…

  2. Une interprétation osée pourrait être avancée, surtout après lecture du bon docteur viennois : « Le mot d’esprit et ses rapports avec l’inconscient », de préférence dans le texte original : « Der Witz und seine Beziehung zum Unbewussten » (texte disponible en traduction française sur Internet et sur le site de la bibliothèque de l’UQAM).

    L’appellation de cette commune helvétique n’exercerait-elle pas un effet d’attraction irrésistible, sur le mode de l’attraction-répulsion, qu’un sens aigu du péché viendrait décupler ?

    À s’en tenir à la seule prononciation d’analphabètes n’ayant qu’une connaissance auditive de la langue et ne sachant lire, le glissement sémantique ne manque pas de s’imposer : Porrentruy, Porc en Truie…

    La référence animale prend bien soin d’associer le yin et le yang ; la conjonction permet d’imaginer toutes sortes d’issues, y compris érotiques.

    Je me retiens sur le mot « piscine », pouvant désigner, aux oreilles de ceux munis d’un globish de base, le lieu de déjections autres — moins liquides — que celles que le terme pourrait suggérer à nos baigneurs… En français vulgaire, on dirait : « foutre la m.r.e ».

    Peut-être faudrait-il demander une contre-expertise au bon docteur zurichois, qui n’est jamais à court d’archétypes…

    • Cher lecteur, merci pour votre commentaire. Cette question des piscines reflète un mal être frontalier. La France en est elle responsable ? Bien à vous La rédaction

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