Home Accueil A LIRE: « Saigon brûle-t-il ?», le meilleur des polars du Mékong

A LIRE: « Saigon brûle-t-il ?», le meilleur des polars du Mékong

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 14/07/2019
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Notre bibliothèque idéale de polars et de récits sur l’Asie du sud-est s’enrichit au fil des chroniques de notre ami Patrice Montagu-Williams, lui-même auteur de « La porte de Jade » (Ed Balland). Cette fois, focus sur l’écrivain Vincent Graham, avocat, professeur de droit à la faculté de Saigon, spécialiste du Vietnam, lauréat de la bourse du jeune écrivain en 1987.

 

Vincent Graham (pseudonyme de Vincent Ricouleau), est l’auteur de deux polars, « Saigon brûle-t- il ?», paru en 2007, et « Saigon à bout portant », paru en 2010.

 

Dans Zonelivre.fr, un site consacré en partie à l’univers du roman policier, Vincent Graham publiait, en 2015, une préface, qui fait encore référence, consacrée à la littérature policière en Asie.

 

Il y expliquait notamment pourquoi les écrivains occidentaux, gagnés par le virus de l’Asie, y avaient pris une place aussi importante.

 

« Les écrivains asiatiques de polars sont des affranchis. Car la littérature asiatique est transgenre. Inclassable. Pas de littérature blanche, noire ou policière. Le polar asiatique est incolore. Acide. Destructeur. Sociologique. Psychologique. Psychotique. Criminel. Tragique. Dévorant. Politique. Historique. Guerrier. Une comédie de mœurs. Théâtral. La révolution chinoise, les guerres de Corée et du Vietnam ont martyrisé tout un continent. Les goulags, les idéologies, les censures politiques, la toute-puissance de l’argent ont empêché d’écrire. De s’exprimer. De créer. Des exils par millions. Des souffrances indescriptibles. La littérature a toujours été importante en Asie. Mais sans éditeur, sans traducteur, sous le joug, dans la faim, sous les bombes, comment les écrivains asiatiques pouvaient-ils se faire connaître ? Alors l’écrivain occidental a occupé le terrain en s’inspirant de sa propre vision de l’Asie. De ses sensualités. De sa corruption. De ses intrigues. De ses coups d’État. De ses moussons. De son immigration ».

 

C’est un peu ce qu’a fait Vincent Graham avec ses deux romans.

 

Saïgon brûle-t-il ?

 

Saïgon. 1975. Les destins de Mike London, journaliste, de Thanh Luong, émissaire du Département d’État et de Junichiro Ossada, yakusa tout-puissant, se mêlent pendant la chute de Saigon.

 

Le défi est immense : prouver l’innocence d’un officier américain des forces spéciales accusé de crimes en série avant l’évacuation totale de la ville. Un roman mi-policier, mi-historique qui, au travers de plusieurs intrigues, plonge le lecteur dans l’histoire du Vietnam.

 

Saïgon à bout portant

 

Le Superintendant Li dirige la brigade criminelle dédiée aux étrangers vivant à Saïgon. Totalement débordé, il se voit confier plusieurs enquêtes concernant le rapt de la fille d’un diplomate canadien, la disparition d’un vieillard israélien ou encore celle d’un ancien nazi.

 

Ces quelques jours passés à un rythme effréné avec le superintendant Li, dans la mégapole de Saïgon, si riche en histoire, avec des personnages hors du commun, emporteront les lecteurs passionnés par le Vietnam.

 

Patrice Montagu-Williams

 

Pour en savoir plus, cliquez ici.

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