Le Musée Guimet a remis pour la huitième année le Prix Émile Guimet de littérature asiatique et, pour la première fois, le Prix étudiant Inalco pour le manga. La cérémonie était présidée par la journaliste et auteure Laure Adler.
Prix Émile Guimet — Roman
Le prix Roman a couronné Shehan Karunatilaka pour Les Sept Lunes de Maali Almeida (Éditions Calmann Lévy, traduction de Xavier Gros). Ce roman se déroule au Sri Lanka durant la guerre civile de 1990. Il suit le photographe de guerre Maali Almeida qui, après sa mort, doit enquêter sur son meurtre.
Prix Émile Guimet — Bande dessinée
Le jury a décerné le prix Bande dessinée à Hana, scénario de Lee Dong-Eun et dessins de Jeong Yi-Yong (Éditions Ça et Là, traduction de Lee Young-Joo et Loïc Gendry). L’histoire suit Seo Kyung-wu, un professeur muté en province, et sa relation avec Hana, victime de violences conjugales.
Prix étudiant Inalco pour le manga
Taiyô Matsumoto a reçu le premier Prix étudiant Inalco pour le manga, pour son œuvre Tokyo (Éditions Kana, traduction de Thibaud Desbief). Le manga raconte l’histoire d’un éditeur de manga qui quitte son poste après trente ans et retrouve des dessinateurs avec lesquels il a travaillé.
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