La croissance du PIB de la Malaisie a reculé à 4,4 % en glissement annuel au troisième trimestre (après 4,9 % au T2 2019). Celle de Singapour s’établirait autour de la fourchette 0,5 %-1,0 % (contre 0 à 1 % précédemment). La croissance thaïlandaise a en revanche légèrement augmenté au troisième trimestre, à 2,4 % en glissement annuel (après +2,3 % au T2).
Les indications de croissance sont données par la lettre d’information «Les brèves de l’ASEAN» dont nous vous recommandons la lecture.
MALAISIE: Côté demande, la croissance reste tirée par la consommation privée (+7,0 %, après 7,8 % au T2) tandis que l’investissement privé poursuit sa chute (−3,7 % après −0,6 %). Les exportations de biens s’affichent en recul (−1,4 %, après 0,1 %), dans un contexte de ralentissement du commerce international, mais ce dernier est inférieur à celui des importations (−3,3 %, après −2,1 %). Par secteur, la croissance reste dynamique dans les services (+5,9 %, après +6,1 % au T2), comme dans l’industrie (+3,6 % après +4,3 %) et le secteur agricole (+3,7 % après +4,2 %), mais recule dans le secteur des mines (−4,3 % après +2,9 %). La banque centrale maintient sa prévision de croissance entre 4,3 % et 4,8 % pour l’année 2019.
SINGAPOUR: Le chiffre de la croissance du PIB de la cité-Etat au troisième trimestre a été révisé à la hausse et atteint désormais +0,5 % en glissement annuel (après +0,1 % annoncé mi-octobre et +0,2 % au T2). Pour 2020, le ministère anticipe une croissance entre 0,5 et 2,5 %.
THAÏLANDE: La croissance du PIB a légèrement augmenté au troisième trimestre, à 2,4 % en glissement annuel (après +2,3 % au T2). L’activité est portée par les investissements (privés et publics), dont la croissance progresse significativement sur la période (+2,8 % en g.a, après +1,9 % au T2). En revanche, la consommation des ménages s’affiche en ralentissement (+4,2 %, après +4,6 % au T2). Le commerce extérieur, quant à lui, contribue positivement à la croissance grâce à un recul des importations (−7,7 %, après −3,4 % au T2) supérieur à celui des exportations (−0,3 %, après −5,8 % au T2). Par secteur, les activités non agricoles décélèrent (+2,3 % après +2,6 % au T2), sous l’effet de la contraction du secteur industriel (−1,5 % pour l’industrie manufacturière), tandis que la croissance du secteur agricole redevient positive (+1,5 % après −1,3 % au T2).
