La somme est ridicule, au vu des montagnes de milliards d’euros injectés par les 27 Etats membres de l’Union européenne pour contrer l’épidémie de coronavirus et tenir à bout de bras leurs économies. Mais le symbole mérite d’être noté: à l’heure où la Chine utilise sa solidarité sanitaire comme une arme diplomatique massive, la Commission européenne est aux côtés de l’ASEAN. Une aide spéciale de 350 millions d’euros vient d’être débloquée pour cela.
Le 27 avril, l’Union européenne a annoncé qu’elle mobilisait 350 millions d’euros (378 millions de dollars) pour aider les membres de l’ASEAN à lutter contre COVID-19.
Dans une déclaration, l’ambassadeur de l’UE auprès de l’ASEAN, Igor Driesmans, a déclaré que l’ASEAN pouvait compter sur l’UE en ces temps difficiles, ajoutant que les deux sont des organisations régionales liées par 42 ans de solidarité et de partenariat.
Les fonds seront affectés à la lutte contre la crise sanitaire, au renforcement des systèmes de santé et à l’atténuation des conséquences économiques et sociales de la pandémie.
L’UE mise, dans la région, sur l’accord de libre-échange avec le Vietnam (EVFTA), qui sera bientôt approuvé par l’Assemblée nationale vietnamienne lors de sa prochaine séance plénière.
L’Union européenne a alloué quelque 48,5 millions d’euros (52,7 millions de dollars) pour financer 18 projets de recherche sur COVID-19, notamment ceux qui concernent les équipements de protection, l’amélioration de la modélisation de la propagation du virus, les techniques de diagnostic rapide, ainsi que les traitements et les vaccins.
