Chaque année, le magazine américain Forbes, l’une des «bibles» imprimées du capitalisme global, classe les 20 meilleures destinations mondiales pour prendre sa retraite. Son public, rappelons-le, est surtout américain. Surprise dans la dernière édition 2020 de son rapport mondial sur les paradis pour retraités: La Thaïlande (un classique) est accompagnée de la Malaisie, des Philippines et de… l’Indonésie. Attention: Forbes s’adresse aux américains et ses recommandations sont ouvertes à débat.
Prendre sa retraite à Aruba, dans les Caraïbes ! Telle est la définition du paradis pour la revue américaine Forbes qui place en première position ce confetti aux eaux bleues turquoises dans son palmarès des destinations pour redécouvrir le plaisir de vivre après une carrière bien remplie.
Coté Asie du sud est, pas de Cambodge, pas de Laos, pas de Vietnam….mais quatre pays jugés «accueillants» sur le plan du mode de vie, du tempérament de leur population et des conditions administratives et fiscales: la Thaïlande (un classique), la Malaisie, les Philippines et… l’Indonésie
Voici les motivations de Forbes pour ces différents pays:
Indonésie
Selon Forbes: Pays chaud et exotique d’Asie du Sud-Est de 17 000 îles.
Le pays offre un faible coût de la vie, une cuisine de qualité et un faible taux de criminalité. L’anglais est largement parlé. La santé, avec une assurance privée, est adéquate et abordable. Une convention fiscale avec les États-Unis bloque la double imposition. L’Indonésie a assoupli les conditions de résidence. Pour obtenir le visa retraite, il convient de bénéficier d’un revenu annuel d’au moins 36 000 $ pour deux personnes et l’engagement d’embaucher une femme de chambre ou un chauffeur. Les voyages de retour aux États-Unis prennent souvent plus de 24 heures. Une grande partie des retraités se concentrent dans les villes de l’île de Bali, et dans la capitale, Jakarta.
Malaisie
Selon Forbes: La Malaisie attire les retraités américains pour son faible coût de la vie et son mélange exotique de cultures.
L’anglais est largement parlé. La criminalité peut être un problème. Le gouvernement facilite l’arrivée des retraités avec un «My Second life Programme» incluant des visas de longue durée. C’est même faisable d’acheter un bien immobilier. Il n’existe pas de convention fiscale contre la double imposition aux États-Unis, mais la Malaisie n’impose pas de taxes sur les revenus de source étrangère. Les soins de santé sont adéquats, du moins dans les grandes villes, mais une assurance maladie privée est indispensable. Des retraités expatriés se trouvent à George Town dans le Détroit de Malacca; à Kuala Lumpur, la capitale; et à Ipoh, un centre gastronomique.
Philippines
Selon Forbes: Un pays tropical réparti sur 7 400 îles, les Philippines offre un faible coût de la vie et l’anglais est la langue officielle.
Les soins de santé sont adéquats et abordables. Le crime peut être un problème. Autorisation de séjour pour les retraités sous forme de visa de résident spécial retraité. Ce visa est relativement facile à obtenir.
Les revenus de source étrangère ne sont pas imposés et une convention fiscale entre les États-Unis et les Philippines empêchent la double imposition. Les centres pour retraités comprennent Tagaytay, une banlieue de Manille, et Subic Bay, site d’une ancienne base de la marine américaine.
Thaïlande
Selon Forbes: La Thaïlande est un havre pour retraités grâce à son exotisme, sa culture, son faible coût de la vie et les soins de santé excellents et bon marché, source de tourisme médical. L’anglais est largement parlé. Le taux de criminalité est faible. Le visa de retraite primaire est facile à obtenir sur une projection de 22 000 $ de revenu annuel. Un traité fiscal entre les États-Unis et la Thaïlande empêche la double imposition et exonère de l’impôt thaïlandais les pensions américaines des cotisations de sécurité sociale. La ville du nord, Chiang Mai, attire les retraités, tout comme la capitale surpeuplée de Bangkok et l’île de Phuket.
Pour obtenir le rapport de Forbes cliquez ici.
Remerciements à Bernard Festy
