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ASIE DU SUD-EST: Un sommet de l’ASEAN à Bangkok, pour quoi faire ?

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 23/06/2019
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Quel avenir pour l’Association des nations de l’Asie du sud-est ? Quelle vision pour tenir ensemble dix pays de la région aux agendas politiques et économiques souvent divergents ? Comment parvenir à un espace économique intégré ? Ces questions sont au cœur du premier sommet de l’année 2019 des dirigeants de l’ASEAN sous la présidence thaïlandaise. Ils se retrouveront à nouveau en novembre à Bangkok.

 

Les dirigeants des dix pays membres de l’ASEAN ont ouvert samedi à Bangkok un sommet de deux jours, sur fond de querelles ouvertes en mer de Chine méridionale et de pressions internationales sur le sort de l’ethnie Rohingya en Birmanie.

 

Fondée il y a plus d’un demi-siècle, l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) a toujours eu du mal à faire face aux défis auxquels la région est confrontée car elle ne fonctionne que par consensus et hésite à s’impliquer dans toute affaire considérée comme interne à un État membre.

 

Le Premier ministre thaïlandais Prayuth Chan-ocha a ouvert samedi le sommet dans ses nouvelles fonctions de Premier ministre «élu», après avoir dirigé son pays d’une main de fer à la tête d’une junte militaire de 2014 à 2019.

 

Les responsables de l’ASEAN doivent discuter d’un code de conduite pour les négociations sur la mer de Chine méridionale, l’une des voies navigables les plus fréquentées au monde.

 

Cependant, il était peu probable que des progrès considérables soient réalisés, même si les pays membres pourraient discuter de la collision entre un bateau philippin et un bateau de pêche chinois le 9 juin.

 

Le président philippin, Rodrigo Duterte, a accepté la proposition chinoise d’enquêter conjointement sur les allégations selon lesquelles un bateau de pêche chinois aurait abandonné 22 Philippins après le naufrage de leur bateau dans la mer de Chine méridionale, a annoncé samedi son porte-parole.

 

Des groupes de défense des droits de l’homme ont également appelé les dirigeants de l’ASEAN à reconsidérer leur soutien aux projets de rapatriement des musulmans Rohingya qui ont fui la Birmanie, leur État membre, où les activistes affirment que les rapatriés pourraient être victimes de discrimination et de persécution.

 

Plus de 700 000 Rohingyas ont traversé la frontière bangladaise en 2017, après la répression par l’armée birmane déclenchée par les attaques des insurgés Rohingya contre les forces de sécurité.

 

La Thaïlande, pays hôte, a déployé environ 10 000 membres des forces de sécurité autour de Bangkok pour le sommet.

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