Le soft power français en Asie et au Japon

 

Il arrive que certaines conférences posent les bonnes questions au bon moment. Celle d’Olivier Vaysset, qui aura lieu le 2 novembre à Tokyo, en est l’illustration. Le «soft power» français en Asie sera disséqué à la veille des réunions du G20 et de l’APEC. A suivre…

 

Sciences Po Alumni Japon vous propose une conférence le 2 novembre prochain à Tokyo.

 

Notre ami Olivier Vaysset qui – certains d’entre vous s’en souviennent – nous avait régalé il y a quelques années, d’une conférence sur son expérience de premier directeur du Bureau de coopération français à Pyongyang en République Populaire Démocratique de Corée du Nord, nous fait aujourd’hui l’amitié de proposer un autre sujet d’intérêt, “le soft power français, notamment en Asie et au Japon”.

 

Détails :

 

Date : 2 novembre 2022
Heure : 19h à 21h
Lieu : station Toranomon (l’adresse et un QR code d’accès à la salle vous seront fournis après inscription)
Limité à 25 personnes

 

Si vous souhaitez y assister, inscrivez-vous avant le 31 octobre !

 

Le soft power français en Asie et au Japon

 

Le concept de Soft Power a évolué de manière radicale, mais ses outils sont toujours aussi efficaces. Olivier présentera les armes du soft power français en Asie et ses déclinaisons au Japon.

 

Les thèmes examinés au cours de la conférence seront les suivants :

 

– Soft & Smart Powers : définition selon Joseph Nye.
– Les Instituts français pour une visibilité plus importante.
– Les alliances françaises pour donner l’initiative au public local.
– Les influences françaises au Japon à travers les traductions, les experts et les conseillers dans le processus de modernisation du pays.
– La diplomatie scientifique.
– La diplomatie des musées.
– La francophonie.
– L’éducation : les étudiants étrangers en France et les campus français en Asie.
– Vecteurs de l’attractivité française : tourisme et produits de luxe.
– Littérature et cinéma français à l’étranger.
– Les Français établis en Asie-Océanie.
– La gastronomie : une nouvelle arme.
– Exemples : Piketty et Tocqueville.

 

Olivier Vaysset

 

Il a été enseignant à temps partiel au Keio International Center (2018-2022) avec un cours sur “la politique asiatique de la France et de l’Europe depuis la Seconde Guerre mondiale”. Olivier est titulaire d’une maîtrise d’histoire et de langue et civilisation chinoises (Université Paris 7 – Jussieu), d’un certificat d’histoire de la Chine moderne, (Universités de Nanjing et de Pékin) acquis après ses deux années d’études à l’étranger grâce à une bourse du gouvernement chinois (1979-1981), et a bénéficié d’un programme d’été à l’Université Tung-wu Ta-hsüeh, à Taipei (1976).

 

Ex-diplomate français (1984-2017), il a été en poste principalement en Asie : Laos (1989-92), Japon (1992-95), Birmanie (1995-99), Taïwan (2002-06), Singapour (2006-08), R.P.D. de Corée en tant que premier directeur du Bureau de coopération français à Pyongyang (2011-13), Consul général à Chengdu, R.P. de Chine (2013-16). Sans oublier l’Angola (1984-87) et les Fidji (2016-17). Il a travaillé sur des sujets divers, et couvert plus particulièrement la politique étrangère & la coopération.

1 COMMENTAIRE

  1. C’est évident ; d’ailleurs le général de Gaulle l’avait bien compris, qui écrit, dans ses mémoires, Connaissant la malveillance des Américains, je jugeai que le sang français verse sur le sol de l’Indochine nous serait un tire imposant”. Il avait raison et il voyait loin.

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