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BIRMANIE – POLITIQUE : Le général Min Aung Hlaing n’est plus seulement chef de la junte : il est aussi premier ministre

Journaliste : Rédaction
La source : Gavroche
Date de publication : 04/08/2021
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Dimanche 1er août, le chef de la junte militaire en Birmanie Min Aung Hlaing s’est autoproclamé premier ministre à la tête d’un gouvernement intérimaire.

 

Cette annonce va probablement faire monter les enchères alors que les ministres des affaires étrangères de l’Asean ne parviennent pas une solution à la crise politique et humanitaire que traverse la Birmanie depuis six mois.

 

Discours de 50 minutes

 

Bien que l’ASEAN n’ait pas officiellement reconnu la junte, ses représentants ont pris part à ses réunions officielles. Un accès similaire n’a pas été accordé aux dirigeants du gouvernement d’unité nationale rival, qui comprend des législateurs élus évincés par le coup d’État militaire du 1er février.

 

Dans un discours de 50 minutes diffusé dimanche par les médias d’État, le généralissime Min Aung Hlaing – vêtu d’une veste traditionnelle et non d’un uniforme militaire – a promis d’organiser des élections “libres et équitables” et de lever l’état d’urgence actuel d’ici août 2023. Il affirme que l’élection de novembre 2020 qui a réélu le gouvernement de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) était frauduleuse.

 

Consensus de l’ASEAN

 

Auparavant, la junte militaire birmane avait rejeté un consensus en cinq points sur la crise du Myanmar, élaboré par les dirigeants de l’Asean. La junte a déclaré qu’elle ne coopérerait avec l’Asean que si les mesures proposées complétaient sa feuille de route.

 

Depuis avril, l’Asean s’efforce de désigner un envoyé spécial chargé de faciliter le dialogue entre les acteurs politiques birmans.

 

Le général Min Aung Hlaing a déclaré dimanche que son administration avait choisi l’ancien vice-ministre thaïlandais des affaires étrangères Virasakdi Futrakul, l’un des candidats au poste, “mais pour diverses raisons, les nouvelles propositions ont été publiées et nous n’avons pas pu continuer à avancer”.

 

D’autres candidats auraient été l’ancien ministre indonésien des affaires étrangères Hassan Wirajuda, le deuxième ministre des affaires étrangères du Brunei Erywan Yusof et le diplomate malaisien chevronné Razali Ismail.

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