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  • Home Accueil FRANCE – POLITIQUE : Vue d’ailleurs, Jordan Bardella, la politique version Ken

    FRANCE – POLITIQUE : Vue d’ailleurs, Jordan Bardella, la politique version Ken

    Date de publication : 01/05/2024
    7

     

    Chaque semaine, notre ami Richard Werly, conseiller éditorial de la rédaction de Gavroche, nous livre sa vision de la France sur le site d’actualités helvétique Blick. Vous pouvez vous abonner. Ou consulter sa lettre d’information Republick.

     

    En voici l’éditorial. L’intégralité de la newsletter disponible ici.

     

    On peut penser ce que l’on veut d’Emmanuel Macron. Mais il ne viendrait à l’idée de personne d’affirmer que ce président n’a ni idées, ni ambitions pour la France et pour l’Europe. Impossible, par exemple, de ne pas voir dans son second discours de la Sorbonne, prononcé durant deux longues heures le 25 avril, une feuille de route pour l’avenir de l’Union européenne et du continent, Suisse incluse. La méthode (discours fleuve, alarmisme surjoué, injonctions à répétition) peut énerver, voire ulcérer. Restent les propositions : nombreuses, parfois audacieuses et en tout cas utiles pour avancer dans le débat européen chahuté par la guerre en Ukraine, l’émergence du « sud global » et la montée, dans les 27 pays-membres, d’une vague nationale-populiste qui se concrétisera sans doute dans les urnes le 9 juin.

     

    C’est là que les choses se gâtent pour celui qui, dans ce camp-là, est supposé incarner l’alternative. Jordan Bardella, 28 ans, est au camp nationaliste ce que Ken est à Barbie : un prototype du garçon parfait, tombé dans la politique et dans le camp Le Pen quand il était petit. Problème : dès que le niveau monte en termes d’exigence intellectuelle et de nécessité d’émettre des idées, notre Ken du RN se met furieusement à ramer. On l’a vu sitôt terminé le discours de Macron, lorsque, après vingt minutes, Bardella s’est éclipsé. Avons-nous là, en pole position électorale, une personnalité capable, demain, de diriger le gouvernement français comme l’a proposé Marine le Pen, si elle accédait à l’Élysée ? Sommes-nous face à un phénomène politique capable de bouleverser la donne nationale et européenne, comme on le voit avec la Première ministre italienne Giorgia Meloni ?

     

    La politique version Ken peut séduire. Il lui reste à montrer qu’elle peut être crédible.

     

    Bonne lecture, et réveillez-vous (avec Barbie) !

    (Pour débattre: richard.werly@ringier.ch)

     

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    7 Commentaires

    1. PP, dans son commentaire, semble signifier voire affirmer que De Gaulle était incompétent ou du moins semble émettre un sérieux doute pour aussitôt dire que cette question est oiseuse. Une opinion que je partage. Pour l’élection présidentielle on avait coutume de dire, la rencontre d’un homme et des circonstances, ou pompeusement l’Histoire. Ce qui distingue le président français du monarque qui lui ne rencontre l’histoire que fait de sa naissance. Et le RDV fût parfois manqué et il y eu de piètres monarques. La suite du commentaire ne cesse d’interroger. Lorsqu’il semble trancher sur un incontestable (?) charisme de Bardella. De Gaulle en aura t-il été privé ? Tous s’accorde, en ce qui le concerne, qu’à une légitimité charismatique s’ajoutait une légitimité historique (selon la terminologie de Max Weber) héritée du 18 juillet 40 (et que Pétain, au début, a aussi mobilisé l’image du vainqueur de Verdun) et conduisait à donner au nouveau régime une couleur bonapartiste, qualifié par l’opposition de dictatoriale et même de “fascistoïde. En comparaison quels sont les ingrédients du charisme bardélien ? Un charisme de soustraction quand on le compare aux autres candidats aux élections européennes ? JL Mélenchon, aux yeux d’un grand nombre et même de ses opposants est crédité d’un charisme certain illustré par sa faconde révolutionnaire héritée des moments les plus sombres de la révolution française auxquels les Français vouent un culte, pas encore celui de l’être suprême (pour le moment réservé à E. Macron -?- qu’il semble devoir partager avec Ursula, Ces nouveaux Romulus et Remus)
      S’agissant du 49.3, il n’est pas une invention macronienne mais gaullienne (Debré/de Gaulle) dans une logique que les constitutionnalistes appellent le “parlementarisme rationalisé”. Autrement dit, face à la méfiance des partis (discours de Bayeux de 1946), l’affaiblissement du Parlement face à l’exécutif. Et l’avènement d’une technocratie gouvernante et très interventionniste (période des plans) dont la couveuse est l’ENA (crée en 1946) dans le cadre d’une politique industrielle hardie faisant suite à la guerre mais aussi la politique controversée et périlleuse de décolonisation de l’Algérie. L’usage du 49.3 est une autre question : son usage n’était pas nécessaire dans une période de concordance des majorités présidentielles et parlementaires. Il en est autrement lorsque cette concordance n’est plus automatique voire certaine. Il en est ainsi lors des cohabitations d’où l’usage immodéré du 49.3 par Rocard. Le quinquennat et l’inversion des calendriers électoraux (législatives postérieures à la présidentielle) et le fractionnement de la représentation qui s’en suit vont accroitre la nécessité du recours au 49.3. Il est à noter que les cas de recours au 49.3 ont été réduits par la révision constitutionnelle de 2008 : illimités pour l’adoption des projets de lois de finances et de financement de la Sécurité sociale, mais une fois par session pour tous les autres domaines réservés à la loi. Mais surtout, d’un point de vue strictement constitutionnel, le recours au 49.3 n’empêche nullement le fonctionnement démocratique parlementaire du moins. Si le 1er ministre, après délibération du conseil des ministres, décide d’engager la responsabilité du gouvernement, un dixième des députés (58) peut déposer une motion de ce censure qui si elle est adoptée à la majorité des membres composant l’assemble (289) conduit automatiquement au départ du gouvernement et à l’abandon du texte contesté. A défaut il est adopté sans vote. En cas d’adoption de la motion de censure, de nouvelles élections législatives ont lieu. Si la 1ère étape est toujours franchie, elle 2ème ne l’a pas été, les partis d’opposition se sont abstenus ou ont calibré leur opposition de manière à ne pas risquer une diminution du nombre de leurs représentants dans la crainte de la dissolution De ce point de vue, on ne peut parler de crise des institutions même si le 49.3 est totalement décrié dans l’opinion. Il faut bien convenir que dans la pratique, la motion de censure aboutie ne s’est produite qu’en 1962 avec la projet de révision constitutionnelle relative à l’élection du président de la république au suffrage universel. L’élection qui suivit la dissolution reconduisit la majorité antérieure (effet plébiscitaire du référendum) et De Gaulle renomma le même premier ministre. Ce précédent à quelque peu dévitalisé le dit article mais la collusion des partis d’opposition me parait en être le plus grand facteur. Une crise de régime ? La question est pertinente… Une analyse s’imposerait. La question du rôle que le conseil constitutionnel s’est arrogé est légitiment posée. Il peut être amené à invalider des lois votées ou s’opposer à ce qu’un projet de loi référendaire soit déposé. Le récent entretien de L. Fabius dans “Le Monde” du 6/5/2024 témoigne de cette position. C’est une décision de 1971 qui a conduit à ce que d’aucun ont qualifié de “coup d’État”. Le conseil intègre dans les normes à partir desquelles il se prononce sur la validité d’une loi le préambule de la constitution qui lui même intègre le préambule de la constitution de 1946. Celui-ci énonce essentiellement des droits économiques et sociaux dont les énoncés, flous et de contenu inconsistant, sont interprétés extensivement. Ajoutés aux normes issues des traites européens st autres, nous assistons à une extension potentiellement infinie de droits revendiqués par des minorités ou de principes généraux (ériger la fraternité comme principe à valeur constitutionnelle dans sa décision 2018 – 717/ 718 QPC que cette logique d’interprétation tend à multiplier au grand bonheur financier et juridique des associations (grands utilisateurs des questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) qui peuvent être actionnées par tout un chacun et largement ouvertes à propos des lois en vigueur). Droits économiques et sociaux encore budgétairement soutenables pendant les “glorieuses” mais plus difficilement aujourd’hui. La crise de régime est d’abord une crise sociale dont la montée en puissance de Bardella /M Le Pen est le symptôme. Pour ce qui est de l’avenir de G Larcher… il est déjà Président de la République… en cas de vacance ou d’empêchement ( art 7 de la constitution) avant de pouvoir l’être, le cas échéant, le temps de l’organisation d’une nouvelle éléction présidentielle à la quelle il pourrait être candidat (A Poher en 1974). Rions un peu, l’histoire se répète mais, parait-il, sous forme de farce : Macron un clone de Giscard (Giscard ou Sarko, une hybridation des deux ? J’ hésite), Larcher un sosie de Pompidou, un Pompidou ressuscité…

    2. La question de savoir si Bardella est “compétent” est malvenue ; de Gaulle était-il compétent ? Bardella a du charisme ;
      La vérité est que nous ne sommes pas dans un débat politique et nous sommes face à une crise de regime; notre excellent président tente de nier ce que devrait être le prototype d’un président de la Ve (l’homme en charge de l’essentiel…) C’est laborieux et ennuyeux. la Ve ne tient plus qu’aux fils tenus du 49-3 qui permet de donner au gouvernement la confiance par défaut et du conseil constitutionnel (les sages) qui censure la loi quand elle déplait ;

      Ce que l’on peut voir se dessiner, c’est une alliance entre les gaullistes du LR (Chateaubriand, l’horreur des traites de 1815) et le poujadistes du RN (beurre, œufs, fromage) en vue de favoriser l’élection de Gérard Larcher, ce qui sonnerait la fin de la Ve et le retour à la IIIe. En effet, on voit que la Ve n’intéresse plus personne.

    3. Le billet de Mr Werly entretient ce qui semble être une suspicion à l’endroit de Jordan B. D’abord il serait un peu ( pour ne pas dire plus) limité du point de vue intellectuel et d’autre part, et ceci serait la cause de cela, serait incapable de gouverner. Ce narratif est celui des partis ayant exercé le pouvoir depuis 40 ans et supposés crédités, selon, eux, d’une expérience gouvernementale. La force du RN est qu’il n’a jamais gouverné et que, pour un nombre croissant de sondés ( à l’occasion de l’élection européenne), on ne peut lui imputer une quelconque responsabilité ni des échecs. Ce qui n’est pas le cas des partis de droite ou de gauche traditionnels et du parti centriste macroniste, un mixte des deux. Le présupposé en incompétence du RN remonte aux faces à faces qui ont opposé Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Lors du 1er quinquennat , l’effet fût très défavorable à la première. L’hypothèque ne fût qu’à moitié levée lors du 2ème quinquennat . Elle a pratiquement disparu lors des élections législatives de 2023 conduisant à l’élection de 89 députés RN. Il semble qu’il s’agit là d’un moment décisif pour le RN dans son processus de respectabilisation. Cette élection va, d’un autre côté, conduire à la formation d’un groupe parlementaire LFI significatif, indiscipliné, irresponsable et déstabilisateur qui va, par contraste, donner du RN l’image opposée d’un groupe responsable aussi bien dans les comportements que les propos. LFI, paradoxalement va contribuer à donner un brevet de parlementarisme et de républicanisme au RN. Mais surtout, le parti macroniste est à la peine pour afficher, au terme de 7 années, des résultats tangibles aux différents chapitres de sa politique (immigration, sécurité, déficit, commerce extérieur, crise des services publics, pouvoir d’achat, etc.). Les partis d’opposition traditionnels (PS et LR) partagent le même échec et donc le même sort. J. Bardella doit être distingué de Marine L P dont il hérite, nolens volens, du patronyme, à travers le sigle RN, de Le Pen. Est-ce un obstacle à une présidence Le Pen (sauf affaires judiciaires dirimantes) ? La dédiabolisation a commencé dès l’époque du FN, puis approfondie avec le RN. Jordan B en est un des instruments et, pour finir, c’est Arnault Klarsfeld qui a donné à Marine Le Pen la dernière clé de la dédiabolisation (la participation du RN à la marche contre l’antisémitisme au lendemain du 7 octobre 2023) qu’il a certifiée. L’antisémitisme, corrélé au fascisme vichyssois, marque traditionnelle de fabrique du FN et que l’on tente de projeter sur la RN a été définitivement éradiqué. Les thématiques du père sont largement en voie d’oubli quand on considère que le RN est un parti de jeunes à l’image de son président. Les réticences de naguère à l’égard de ce parti ne jouent plus autant, voire plus du tout. C’est pourquoi, les slogans diabolisants et stigmatisants qui figurent toujours dans les antennes des partis opposés n’ont que peu de prise et ratent leurs cibles. On peut même penser le contraire. Ces slogans sont compris comme une forme d’expression du mépris des “élites” mondialisées à l’égard des ainsi dénommés populistes, considérés comme attardés, incultes et qualifiés d’extrême droite et de terreau du fascisme (le point godwin ou la “reductio ad hitlerum”. Les sondages pré-électoraux font apparaitre un score très élevé pour la liste RN. 50 % d’ouvriers seraient en sa faveur, un chiffre jamais obtenu ; les jeunes seraient très largement représentés ainsi qu’une forte proportion des classes moyennes, et même une proportion montante des CSP +. Non seulement les obstacles traditionnels au vote RN freiné par le nom Le Pen, agissant au moment de déposer le bulletin dans l’urne, sont dissipés, l’affichage de l’option MLP / Jordan B est décomplexée et affichée. Des sondages effectués en prévision des présidentielles de 2027 donnent pour MLP entre 51 et 53 % au 2ème tour (face à E. Philippe) et 50% à Jordan B. La tendance semble donc bien être passée de la dédiabolisation à la respectabilisation puis à professionnalisation du RN. Le procès en incompétence devient de plus en plus inopérant. Pas de Sciences Po, pas d’ENA, sorti des bas-fonds du 9.3… peindre un Jordan en autre Ken, un peu bas de plafond, en artiste du selfie est, au contraire, un tremplin pour lui. Jordan en passe de devenir un anti héros représentant les couches populaires méprisées par la caste et les élites. Jordan B, au contraire, semble parfaitement maitre du temps pré-électoral… Pourquoi s’exprimer quand le silence ou son expression mesurée ne font pas plonger les scores d’intention de votes ? La campagne ayant commencé tôt contrairement à celle de 2019, il lui faut ménager le temps et les séquences du spectacle. Ou comment rester maître du temps… Il est probable que ses interventions et les joutes prendront de l’ampleur dans les 3 dernières semaines. La dernière, face à Mme Hayer (Ailleurs) n’a pas pas révélé son inaptitude au débat, à la joute. La ligne suivie étant celle d’un référendum anti-macron, il lui sera assez aisé de tenir une ligne mobilisatrice face à toutes les forces politiques qui ont de près ou de loin, participé aux mêmes politiques depuis plus de 40 ans (et qui elles aussi, PS, LR, entendent faire des élections européennes un référendum anti-macron). La lecture du livre d’Arnaud Benedetti “Aux portes du pouvoir-RN, l’inévitable victoire ?” ed M. Lafond, 2024, 237 pages, dissèque les conditions de l’inévitable victoire du RN en 2027.

      • Cher ami lecteur de Gavroche. Quel plaisir d’entretenir ainsi le débat, de voir que mes billets sont lus et que vous contredisez mes vues. Oui, vous avez raison de l’écrire, la tentation est grande de voter aujourd’hui pour le RN en France. Et oui, vous avez raison, l’effet «pas encore essayé» va jouer. Après, c’est une question de conviction et d’analyse. En tout cas, vive Gavroche, seul support d’information en Asie à permettre ce débat. Continuez de nous lire…

    4. Jordan Bardella est comme le personnage de Théorème. Comme Terence Stamp, une sorte d’ange tombé d’on ne sait quel ciel et qui exerce un attrait irrésistible. Comme dans le film de Pasolini, il attire et séduit tout ce qu’il touche. Pas besoin de paroles, une présence obsédante, une aura suffisent à provoquer la fascination. Comme dans le film personne n’échappe à l’emprise de la séduction et de la grâce. Toute la famille succombe sans distinction de sexe ou d’âge. La bonne même n’y échappe pas. On peut imaginer que certains présidents et sans doute leurs épouses ne peuvent résister à l’alimentation. Comme dans le film, à l’issue d’une copulation tant spirituelle que physique, chacun s’en va transfiguré. Il a vu, il croit… La critique avait vu dans ce film une inspiration malsaine si ce n’est diabolique jusqu’à ce que l’église catholique, le Vatican lui même, penchant pour une interprétation spirituelle et symbolique symboles, voyant dans le personnage, une figure christique, lui décerne le prix de l’office catholique du cinéma. Dans le film le personnage angélique s’éclipse une fois sa mission de régénération accomplie et sans doute, retourne au Paradis…

    5. C’est une curieuse idée que se présenter à une élection quand on annonce que l’on démissionnera une fois élu. La Meloni ne recule pas devant cette innovation démocratique “made in Europe”. Elle vient de déclarer aux militants de son parti, qu’elle serait tête de liste de la liste de “Fratelli d’Italia” sans cesser d’être premier ministre. Ce n’est pas une innovation. Ce fut le cas de Berlusconi, de Rienzi… Elle est comme les étudiants qui passent le concours d’entrée de “Normale Sup” sans avoir la moindre intention d’être enseignant. C’est comme les énarques qui, une fois sortis dans la “botte”, leurs études rémunérées par l’argent public, s’empressent de quitter l’administration pour le privé. Imaginerait-on Macron ou Attal se présenter comme tête de liste européenne pour la “majorité” présidentielle ? En France on est plus “subtil”, le premier se présente comme “tête de liste cachée”, tant la tête de liste officielle peine à jouir ou à faire jouir. Un précédent avait d’ailleurs été inauguré, il y a 5 ans, avec N. Loiseau… Elle avait réussi à limiter les dégâts que les macronistes avait qualifié de victoire ce que le scénario d’aujourd’hui ne semble pas devoir renouveler. La Meloni n’est pas seule, le leader de “Fratelli d’Italia” et Antonio Tajani, chef de “Forza Italia” actuel ministre des Affaires Étrangères doivent figurer sur la liste mais aucun d’entre eux n’envisage de siéger au parlement européen. L’Europe est un test et surtout un prétexte. Devant les militants de son parti la Meloni s’est récemment vantée d’avoir diminué par dix l’immigration illégale et, effectivement, on ne voyait aucun bateau de migrants sur l’adriatique, bien étale, qui figurait comme fond de décor de son pupitre. La défense des valeurs traditionnelles c’est à dire chrétiennes, marque de fabrique figurait nécessairement en bonne place du discours comme un contrepoint aux positions crypto-wokiste du pape François. La Meloni, un pape bis… La surprise melonniene inattendue fût son mariage avec Ursula. Au début cela avait plutôt mal commencé. Une admonestation si ce n’est la menace de l’allemande… actung ! achtung ! Avait-elle menacé lors de la nomination de la Barbie romaine… Si ça devait mal se passer nous avons les “outils” aurait-elle dit désignant le bâton et haussant le ton. Laquelle des deux fut-elle la plus “barbie” ? La Meloni donna immédiatement des gages, elle nomma comme ministre des finances T. Padoa-Scioppa issu de l’équipe R. Prodi et sur l’Ukraine elle se montra anti-poutinienne acharnée et plus va-en-guerre et atlantiste que J; Biden lui-même. L’effet immédiat fût le versement de la dot européenne de 193 milliards d’euros du “fonds post-covid”. Comme voyage de noce la Meloni, tint la main d’Ursla à Tunis, à Lampéduza, au Caire, à Rome même. Les témoins de ces étranges noces furent C. Lagarde et K. Harris. Nous avons pu assister la formation du quartet le plus “branché”, anticipant ces alliances en forme de PACS étendu et amélioré. L’allemande craignant pour le renouvellement à son poste espère bien obtenir, en retour, un soutien sur ses franges droitières. La Meloni est une valeur sure, 28,5 % des intentions de vote le 9 juin. Dans cet attelage façon carpe et lapin, ce plat de spaghettis à l’arrabiata, cette combinazione hissée au niveau européen, il semble que la situation se soit renversée, c’est la la Meloni qui dispose des “outils” et celle qui porte la culotte n’est pas exactement celle qu’on croit… Et Jordan, il tient la chandelle ?

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